Sexe, alcool, taquineries… une religieuse répond aux questions que tout le monde se pose

Sexe, alcool, taquineries… une religieuse répond aux questions que tout le monde se pose
Sexe, alcool, taquineries… une religieuse répond aux questions que tout le monde se pose

Dans l’imaginaire collectif, les religieuses vivent en marge du monde, menant une vie austère rythmée par la prière et la contemplation. Sœur Gabriel bouscule ces clichés. Loin d’être déconnectée du monde extérieur, elle n’hésite pas à confier ses doutes, ses expériences parfois difficiles, mais aussi ses petits plaisirs cachés. Mais sœur Gabriel ne portait pas toujours l’habit, comme l’explique Le miroir. Avant de consacrer sa vie à Dieu, elle a emprunté un chemin radicalement différent. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en aéronautique et mécanique,
elle a même travaillé un an en Tchécoslovaquie pour améliorer les normes de sécurité des machines britanniques.

C’est plus tard qu’elle décide de s’orienter vers la spiritualité. “On imagine souvent que les religieuses ont eu une vocation dès leur plus jeune âge. Ce n’est pas forcément le cas. J’avais une vie bien remplie avant d’entrer au couvent.“, elle a expliqué.

“Mais bien sûr que je le fais!”

L’un des aspects les plus surprenants des confessions de sœur Gabriel concerne sa relation avec l’alcool. À la question de savoir si les religieuses boivent de l’alcoolelle répond sans détour : «Mais bien sûr oui ! Mon plaisir coupable est une bonne bouteille de Newcastle Brown Ale.« .

Autre question qui pique la curiosité du grand public : le célibat. Sœur Gabriel reconnaît que vivre sans sexe n’est pas toujours facile. “Je mentirais si je disais que c’est toujours simple. Il y a des moments dans ma vie où cela a été plus difficile que d’autres.», confie-t-elle. Elle n’exclut cependant pas la possibilité d’avoir des attirances pour les hommes : «Nous pourrions être surpris d’apprendre que certaines religieuses ont le béguin. Être religieuse ne veut pas dire que tu es asexuelle« .

« Certains ont peut-être vécu… »

Mais la vie d’une religieuse n’est clairement pas un long fleuve tranquille. Sœur Gabriel a notamment parlé du harcèlement dont elle est régulièrement victime. Elle dit qu’on lui a souvent manqué de respect et qu’on lui a même craché dessus. Certains seraient allés jusqu’à l’insulter dans la rue. Avec beaucoup d’indulgence, elle attribue ce comportement au fait que «certaines personnes peuvent avoir eu de mauvaises expériences dans l’Église et ressentir le besoin d’attaquer quelqu’un par habitude« .

Elle décrit également une expérience terrifiante qu’elle a vécue récemment dans un train : «Un groupe de supporters de football ivres est monté dans la voiture et m’a entouré. Même si je peux rire de moi-même et accepter les blagues, j’avais vraiment peur.« .

“J’ai honte de ça”

Sœur Gabriel n’a pas échappé le sujet douloureux des abus sexuels commis au sein de l’Église catholique. Elle se dit «attristé” Et “Profondément affecté“par ces actes.”J’en ai honte et je m’excuse auprès des personnes qui ont été maltraitées par des membres du clergé. J’espère qu’ils seront entendus et accompagnés” dit-elle.

Sœur Gabriel offre un témoignage unique et courageux sur la réalité de la vie monastique. Son franc-parler bouscule l’image traditionnelle des religieuses et met en lumière les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien.

 
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