« L’augmentation du coût de l’électricité en Côte d’Ivoire n’a rien à voir avec… » – .

« L’augmentation du coût de l’électricité en Côte d’Ivoire n’a rien à voir avec… » – .
« L’augmentation du coût de l’électricité en Côte d’Ivoire n’a rien à voir avec… » – .

Depuis plusieurs mois, plusieurs Ivoiriens se plaignent de leur facture d’électricité, arguant qu’elle est très élevée par rapport à d’habitude.

Un constat qui a fait beaucoup débat et que le gouvernement a tenu à expliquer. Toutefois, parmi les causes probables de cette hausse, Alafé Wakili a tenu à éclaircir une rumeur en particulier.

« La rumeur entretenue et répandue selon laquelle les entreprises françaises seraient exonérées d’impôt en Côte d’Ivoire. Ce n’est absolument pas le cas.» a écrit Wakili Alafé dans une longue contribution sur les relations bilatérales entre la Russie et l’Afrique.

Comprendre l’augmentation du coût de l’électricité en Côte d’Ivoire : analyse d’Alafé Wakili

« Le prix du kilowatt/heure est différent selon le système que vous utilisez pour produire de l’électricité. En Côte d’Ivoire, le coût de production de l’énergie solaire est compris entre 40 et 45 FCFA, le coût de l’énergie hydraulique est de 35 FCFA (…)

Sur la base de la base de production que nous avons en Côte d’Ivoire, le coût moyen de production est de 52 FCFA le kilowatt/heure, un des plus compétitifs (…) Le prix de revient du kilowatt/heure est de 89 FCFA.

La facturation, c’est-à-dire ce que paie le ménage, après le dernier réajustement, est de 87 FCFA, donc inférieure au prix de revient, soit une différence de 2 FCFA sur une consommation annuelle de 13 000 Gigawatts/heure, alors qu’en 2012, cette consommation était environ 6 000 Gigawatts/heures (…)

Pour le gouvernement, le choix est clair : l’une des deux choses suivantes. Soit on garde cette position et dans quelques mois, le secteur privé refuse de nous vendre sa production d’électricité, avec pour conséquences des coupures et des délestages, soit, même si on ne peut pas aligner exactement le prix de revient, le minimum est d’aller dans ce sens. prix de revient pour couvrir l’achat de carburant.

Il y avait donc un effort à faire auprès des consommateurs, dont 2,8 millions sur 4,1 millions sont prépayés. Les réactions des populations sont compréhensibles, mais il y a des explications (…)

Depuis janvier déjà, ces clients prépayés ont compris que cette année serait exceptionnelle, ils se sont adaptés.

Ceux qui ont été surpris sont les clients post-payés, soit 1,2 million (…) Avec les effets du changement climatique, la chaleur s’aggrave, tout comme la consommation d’électricité.»

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