« Ce bébé loir a été accueilli avec son petit frère », explique Noémie Bruyant, gardienne d’animaux sauvages au Centre Charente Nature. Ses yeux étaient ouverts et il n’y avait aucune blessure. A part une légère déshydratation, comme cela arrive souvent aux animaux qui arrivent ici, il n’y avait rien de cassé, aucune blessure.”
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Pourtant, ces « deux jeunes beaux et en bonne santé étaient trop jeunes pour être indépendants », poursuit Noémie Bruyant. Ils ont ensuite été maintenus au chaud dans une couveuse et nourris au biberon plusieurs fois par jour par l’équipe.
Petit à petit, ils ont commencé à manger ce qui était mis à leur disposition et les agriculteurs ont réussi à réduire le nombre de bouteilles jusqu’à devenir 100 % indépendants. Une fois suffisamment grands, ils ont été installés dans une grande cage placée dans les bois pour être immergés dans leur futur lieu de vie.
« Libération progressive »
« Lorsque nous avons senti qu’ils étaient suffisamment grands et grands, nous avons ouvert la cage et ils ont pu être relâchés et continuer à être nourris. Nous parlons d’une libération progressive. C’est ce que nous faisons pour les jeunes animaux, afin qu’ils acquièrent progressivement leur indépendance.