“Nous ne méritons pas plus que le nombre de points que nous prenons aujourd’hui, c’est-à-dire zéro”

“Nous ne méritons pas plus que le nombre de points que nous prenons aujourd’hui, c’est-à-dire zéro”
“Nous ne méritons pas plus que le nombre de points que nous prenons aujourd’hui, c’est-à-dire zéro”

Face à une équipe de Steenvoorde bien groupée exploitant tous les défauts d’Amiens, Benoît Sturbois a regretté le match de ses joueurs dans son ensemble. Si, pour lui, cela n’excuse pas tout, il est quand même responsable de cette contre-performance lors du match de Coupe de qui s’annonce.

A chaud, après ce match perdu contre Steenvoorde (0-2), Benoît Sturbois, entraîneur du FCPPA, s’est montré frustré par la performance de ses joueurs : « C’est une déception car nous espérions continuer, ce que nous n’avons pas fait. C’est la première défaite à domicile. Nous n’avons pas mis les bons ingrédients. Nous ne méritons pas plus que le nombre de points que nous prenons aujourd’hui, c’est-à-dire zéro. » Et s’il y a eu des situations, les Portugais ne se sont jamais vraiment créés d’occasions nettes. « On manque de spontanéité dans la zone de vérité, nous n’avons pas joué du tout comme nous aurions dû jouer. »

Pour le technicien amiénois, le match s’est joué dès l’ouverture du score, à un moment où son équipe était bien dans son match. « On a fait une bonne deuxième partie de première mi-temps, entre la 10e minute et le but à la 35e où on a contrôlé notre sujet, on avait le ballon, on n’était pas en difficulté défensivement. Et sur une action banale, on encaisse un but sur un mauvais alignement et ça met le match en l’air parce qu’on rentre dans ce que cherchait Steenvoorde, c’est-à-dire jouer en bloc bas, défendre. Ils y sont habitués, ils le font ensemble et ils le font bien. il analyse.

La Coupe de France dans les esprits

Et il avoue vite, c’est peut-être aussi dans les esprits, à l’approche d’un septième tour de Coupe de France qui pourrait être historique, que la rencontre était perdue. « Nous n’avons pas réussi à briser cette barrière parce que nous sommes maladroits et parce que certains ont pris ce match à bras le corps. Il y a un match de Coupe de France la semaine prochaine et même quand on essaie de prévenir les joueurs, on sait comment ça se passe. On sait que les joueurs avaient ça en tête donc on sait qu’ils n’étaient pas en pleine possession de leurs moyens, du moins sur l’aspect mental. » S’il estime que ce n’est pas une excuse pour perdre le match, il estime que ce relâchement, ou plutôt cette économie, est inconscient. « Je ne pense pas que ce soit intentionnel de leur part car c’est un groupe qui vit bien et veut bien faire les choses. Mais il est clair qu’il y a le match de la semaine prochaine était dans leurs esprits. »

Alors, à moins d’une semaine avant d’affronter Le Touquet, pensionnaire de Régional 3, la confiance ne sera pas au top. Mais ce n’est pas pire pour Benoît Sturbois : « Cela ne nous met pas dans la meilleure position, mais N’est-ce pas avec deux victoires consécutives qu’on y serait allé avec un excès de confiance ? Ce match nous montre qu’il faut être plus prudent, qu’il faut être plus solidaire et qu’il va falloir marquer des buts. » Car le principal axe d’amélioration de ses joueurs actuellement est la capacité à marquer des buts à chaque match. « La semaine dernière, nous en avons marqué quatre contre Arras, aujourd’hui zéro contre une équipe qui n’est pas plus forte qu’eux, donc Il y a des choses à régler et nous les réglerons. » Car contre Le Touquet, si les filets adverses n’ont pas tremblé, ce sera, au mieux, une séance de tirs au but. Et l’entraîneur et les joueurs veulent sûrement éviter ce scénario.

Simon Vasseur
Crédit photo : Théo Bégaler – Gazettesports.fr (archive)

 
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