- à Bordeaux | « Des mesures » à prendre pour l’équipe nationale canadienne

(Bordeaux) « Très loin. » Voilà où en est le Canada de Jesse Marsch d’ici la destination rêvée par le nouvel entraîneur unifolié, à la veille d’un match amical très attendu contre la France, à Bordeaux.

Lire « « La dernière répétition » avant l’Euro pour la France »

« Mais je suis très encouragé par les liens que nous avons déjà tissés, le travail que nous avons fait ensemble, les entraînements et la réponse qu’ils m’ont donnée sur les choses que je veux voir de cette équipe. »

Quelques instants avant de prononcer ces mots, l’Américain s’est assis sur le prestigieux podium de l’équipe de France, à l’intérieur du stade Matmut Atlantique de Bordeaux. Il était accompagné de Stephen Eustáquio, le joueur qui portera le brassard de capitaine pour le match de dimanche. Nous y reviendrons.

Nous comprenons que Marsch ne soit pas encore satisfait du travail accompli. Il n’est au travail que depuis un mois. Concrètement, en ce samedi après-midi ensoleillé du sud-ouest de la France, il n’a passé que sept jours avec ses joueurs depuis le début de son tout premier stage avec l’équipe. Et sa défaite 4-0 face aux Pays-Bas mercredi a montré à sa sélection ce qui la différencie des grandes écuries mondiales.

Mais ce sont ces matchs qui façonnent un groupe, un programme. Parlez à Eustaquio.

«Nous espérions jouer ces matches dans le passé», a déclaré le milieu de terrain canadien quelques minutes plus tard. Et il a pesé ses mots.

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS TEOTONIO, -

Stephen Eustaquio

« C’était difficile de rechercher ce type de compétition. Nous avons appris une leçon importante contre les Néerlandais. C’était très bien pour nous de jouer à ce niveau. Et maintenant, contre la France, ce sera bien d’affronter ces joueurs de classe mondiale, qui ont remporté la Ligue des Champions. Ce sera toute une commande, mais nous sommes capables de surprendre. C’est le foot. C’est 11 contre 11. »

« Poser les bases » avant les résultats

Quelques heures plus tôt, nous étions à l’hôtel qui sert de camp de base à l’équipe canadienne pour réaliser certaines entrevues dont le contenu apparaîtra sur ces pages au cours des prochains jours. Nous n’avions pas prévu de discuter avec Samuel Piette, mais comme il nous a croisé dans le hall, il s’est proposé une entrevue.

En aparté, ici : l’établissement dont nous ne citerons pas le nom arborait un drapeau canadien dans le sas de l’entrée, en guise de bienvenue pour nos joueurs locaux. Une petite touche d’hospitalité conviviale qui a surtout servi à confirmer que nous étions au bon endroit.

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS TEOTONIO, -

Le drapeau canadien qui a accueilli la sélection dans leur hôtel bordelais

Piette nous raconte donc à quel point le temps est limité pour digérer toutes les informations que les entraîneurs communiquent aux joueurs. Les entraînements sont limités, ceux d’avant-match sont plus légers. Au lendemain d’un match, les joueurs qui ont joué se régénèrent, pendant que les autres sont sur le terrain.

Justement, après la conférence de presse de Marsch et Eustáquio, le Canada s’est entraîné sur la pelouse du Matmut Atlantique. Pendant les 15 premières minutes que nous avons pu voir, nous n’avons pas forcé la note.

«Nous n’avons pas passé beaucoup de temps ensemble», a déclaré le milieu de terrain du CF Montréal. Et il y a encore beaucoup de changements [avec Marsch]. C’est bien, mais il faut assimiler tout ça. »

Piette entrée à 79 anse contre les Oranje, quelque temps après Mathieu Choinière.

“Je pense que j’ai quand même bien réussi”, a-t-il déclaré, soulignant que le score était alors de 3-0. Les gars qui étaient sur le banc ont dit : « On dirait que toi et Mathieu jouez ensemble à Montréal, on voit ce lien. » »

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PHOTO PATRICK POST, PRESSE ASSOCIÉE

Samuel Piette lors du match amical contre les Pays-Bas le 6 juin

Une trentaine d’heures avant le match contre les Bleus, Piette ne savait pas s’il serait titulaire dimanche, même s’il se doutait que ce ne serait pas le cas. Mais pour obtenir plus de temps de jeu, selon lui, il ne faut pas se fier uniquement à ce qui se passe entre les coups de sifflet.

« C’est aussi ce que vous faites à l’entraînement, comment vous vous comportez, quelle attention vous portez en réunion, si vous posez des questions, etc. »

Selon Marsch, tout est question de gradation et d’amélioration continue.

“Voici ce que j’ai dit à l’équipe”, a déclaré l’entraîneur. Si notre objectif en 2026 est d’atteindre 100% [de nos capacités], et nous en sommes actuellement à 50%, il faut veiller à avancer chaque jour un peu plus pour se rapprocher. Même contre ces grands adversaires, quand le match peut parfois paraître insurmontable, quand il est exigeant, il faut encore établir les fondations et les bases de ce que l’on veut pour l’avenir. »

Une autre audition pour Eustáquio

Alphonso Davies portait le brassard de capitaine mercredi. Nous l’avons dit : ce sera Eustáquio ce dimanche. Ce ne sera pas la première fois que le milieu de terrain canadien devra assumer ce rôle de leader : Mauro Biello l’a nommé capitaine pour le match des barrages contre Trinité-et-Tobago en mars.

« Lorsque j’ai eu la discussion avec Steph, dit Marsch, j’ai immédiatement ressenti son professionnalisme, sa passion, son ambition, son désir d’être le meilleur de lui-même et d’amener Canada Soccer jusqu’ici. que possible. […] Il a des opinions claires et une détermination, et c’est ce qui fait de lui un si bon leader. »

Eustáquio, joueur expérimenté du FC Porto, a parlé de « très bons sentiments » en première mi-temps contre les Pays-Bas. Mais c’est en CE1 que les choses se sont compliquées. Et c’est là que son leadership entre en jeu, dit-il.

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS TEOTONIO, -

Le Canada s’entraîne au stade Matmut Atlantique de Bordeaux

“J’avais l’impression que nous étions moins compacts”, a-t-il déclaré. C’est ma prochaine leçon. Quand ça va mal et que le match nous file entre les doigts, je dois montrer l’exemple, contrôler et équilibrer. »

« C’est ma prochaine étape et je me concentre sur cette tâche. […] Quand le match de demain prendra une tournure compliquée, on peut s’attendre à ce que je tente de recentrer mes coéquipiers et de rendre la vie difficile à la France. »

 
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