Ce samedi 30 mars, des ossements appartenant au petit Émile ont été retrouvés, neuf mois après sa disparition dans le Haut-Vernet. Deux mois après la découverte, l’acte de décès de l’enfant n’est toujours pas signé.
Des mois d’attente avant la découverte macabre. Le 30 mars, les ossements d’Emile ont été retrouvés par un randonneur dans le Haut-Vernet.
Depuis, l’enquête se poursuit et le crâne et les dents du petit garçon ont été formellement identifiés. Cependant, les causes de son décès n’ont pas été établies. « Des évaluations approfondies sont toujours en cours. Ils ne justifient pas pour l’instant la communication », a simplement déclaré le procureur de la République d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blanchon à BFMTV.
Toujours pas d’acte de décès signé
Selon nos confrères, la terre retrouvée sur les vêtements d’Emile est toujours en cours d’analyse. “Cette terre est mise en culture. Comme d’autres échantillons de sol sur le site où la découverte a eu lieu, indique une Source BFMTV. Ensuite, les scientifiques attendent et comparent. Si des animaux ou des bactéries apparaissent d’un côté et pas de l’autre, cela peut signifier que les os ou les vêtements ont été déplacés. C’est donc très long, au moins quatre mois.
Ce n’est qu’une fois les analyses terminées que l’acte de décès peut être signé. Ce document est indispensable pour que la famille puisse obtenir un permis d’inhumer.
« Les enquêteurs cherchent certainement à préciser la période du décès afin d’établir un acte de décès le plus strictement possible. C’est long et triste mais le temps de la Justice n’est pas celui de la famille», commente un magistrat cité par nos confrères.
