des heurts ont eu lieu à Puylaurens dans le Tarn

Les opposants à l’autoroute A69 ont appelé à des rassemblements et à des manifestations ce week-end malgré l’interdiction préfectorale. Plus de 1000 policiers et gendarmes sont déployés, avec des moyens importants. La police est déterminée à faire respecter l’interdiction de manifester sur la voie publique et procède à des contrôles depuis plusieurs jours. Les organisateurs de la mobilisation dénoncent une interdiction de manifester « dangereuse et inacceptable » et considèrent que le gouvernement, le ministre de l’Intérieur et le préfet du Tarn ont franchi « une ligne rouge ».

17h00 : un CRS blessé et deux véhicules endommagés, les affrontements continuent

Les affrontements entre forces de l’ordre et manifestants radicaux se concentrent au lieu-dit La Lèdre à Puylaurens, sur la RN126. Des barricades avaient été dressées. Selon une Source policière, un CRS a pris feu après avoir été visé par un projectile en feu.

Un camion a également pris feu et un autre a été endommagé par le feu d’une catapulte. La situation est très instable explique un de nos journalistes sur place. L’hélicoptère survole le site et de nombreux cris se font entendre.

© Alexandre Renault/ Le Tarn libre

16h30 – Entre 700 et 800 individus radicaux selon la police

700 à 800 manifestants radicaux seraient présents le long de la RN126 dans une ancienne auberge fermée. Un chiffre difficile à confirmer et bien supérieur aux premières estimations données dans l’après-midi. Les groupes sont très mobiles et des barricades ont été installées avant d’être détruites par la police. L’un d’eux a pris feu.

Le Tarn libre propose un live stream à suivre ici.

16h20 Tentative d’installation de barricades sur la RN126

Les véhicules blindés Centaure de la Gendarmerie Nationale sont arrivés sur la RN126 pour intervenir contre les manifestants qui tentaient d’installer des barricades. La situation est tendue et difficile à suivre, les cortèges se sont divisés.

16h00 – Affrontements entre policiers et une minorité de manifestants

Selon une Source gendarmerie, 250 manifestants radicaux vêtus de noir et masqués, certains équipés de boucliers ou de parapluies, ont affronté les forces de l’ordre. Un de nos journalistes, présent sur place, a pu apercevoir des groupes traversant champs en direction de la police positionnée sur la D926.

Face aux cortèges de manifestants non-violents, certains d’entre eux se sont regroupés et ont modifié leur itinéraire pour éviter la police.

Une Source policière non confirmée pour l’instant par la rédaction indique qu’un cortège de 200 personnes se trouve à l’ancien restaurant Le cri de la Fourchette, le long de la RN126.

Les manifestants sont également de retour au point de départ.

© Source Gendarmerie Nationale

15h30 – Début d’incendie maîtrisé dans un pré

Un incendie s’est déclaré après les tirs de gaz lacrymogènes. Les militants anti-autoroutes ont éteint les flammes. CRS déploie et émet des avertissements avec un mégaphone.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

15h05 – Premiers affrontements avec la police

Un groupe de manifestants masqués et équipés de boucliers s’est approché du barrage policier mis en place sur la route. Les premiers tirs de gaz lacrymogènes ont eu lieu rapidement.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

15h00 – Rencontre entre les cortèges et la police

Les camions qui ouvraient la voie aux cortèges ont dû faire demi-tour, bloqués par la police qui avait lancé un avertissement. Les cortèges changent de direction tandis que la police bloque le passage.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

14h45 – « Aujourd’hui, nous sommes gouvernés par la peur » déclare Thomas Brail

Thomas Brail, figure de la lutte contre l’A69, est présent dans l’un des cortèges aux côtés des militants de La Voie est libre. Il filme en direct sur Internet.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

» Evidemment les citoyens veulent désobéir parce que le monde de demain ne leur convient pas. A l’échelle de l’humanité, nous ne sommes pas grand-chose. Nous sommes gouvernés par la peur. Aujourd’hui, nous ne voulons plus de cela. Les gens qui sont ici aujourd’hui manifestent contre un projet qui n’a aucun sens”, a-t-il déclaré aux journalistes.

14h15 – Départ de quatre cortèges

Malgré l’interdiction de manifester, les opposants à l’A69 s’organisent actuellement en quatre cortèges. Les manifestants continuent d’arriver et ils sont environ 4 000 personnes sur des terrains privés à Puylaurens.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

13h30 – 3 000 manifestants actuellement selon une Source préfectorale

Selon les informations préfectorales, les manifestants seraient actuellement entre 2 500 et 3 000 (les organisateurs n’ont pas encore annoncé de chiffres) et environ 300 individus radicaux sont également présents.

Du côté des forces de l’ordre, un dispositif impressionnant a été déployé et aux plus de 1000 policiers et gendarmes annoncés, il y aurait environ 500 personnels supplémentaires, soit un total de 1600 agents des forces de l’ordre.

Des barrières ont été installées à tous les carrefours autour du lieu-dit Font Basse à Puylaurens et des fouilles ont été réalisées.

© Alexandre Renault / Le Tarn libre

10h00 – Rappel des faits

  • Vendredi 7 juin, des manifestants contre l’A69 ont convergé vers Puylaurens et plus précisément sur un terrain privé sur lequel ils se sont installés au nord de la commune au lieu-dit Font Basse. Mes forces de police étaient déployées dans la ville et à plusieurs endroits du chantier de l’autoroute.

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  • Plus de 1000 gendarmes et policiers sont arrivés sur place et les contrôles ont été nombreux aux alentours du village. Les accès routiers mais aussi les transports en commun sont soumis à des contrôles.
  • Vendredi 7 juin en fin d’après-midi, le préfet du Tarn a fait le point sur le dispositif : “Nous avons contrôlé 1 500 personnes ces derniers jours, dont 10 fichées S.” La police a procédé à 8 interpellations, dont 4 dans la journée de vendredi. Michel Vilbois précise que 148 objets ont été saisis « la violence potentielle des opposants s’accroît aujourd’hui ». « Nous avons des planches à clous, des couteaux de toutes tailles, des haches, des serpettes, des frondes, des catapultes » a énuméré le Préfet.

  • La mobilisation de ce week-end était annoncée depuis plusieurs semaines, à l’appel d’une soixantaine d’organisations environnementales, sociales et syndicales dont Extinction Rebellion Toulouse, La Voie Est Libre, ZadA69, Les Soulèvements de la terre, Greenpeace, Attac, la Confédération paysanne, Solidaires. 31, Amis de la Terre, la Déroute des routes… Des organisateurs qui avaient annoncé la poursuite de la mobilisation dans un communiqué quelques heures après l’annonce de son interdiction par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, confirmée par le préfet du Tarn , Michel Vilbois, mardi 4 juin.
  • Depuis, on assiste à une véritable guerre de communication entre opposants et partisans. De nombreuses vidéos et communiqués ont été publiés pour dénoncer ou justifier l’interdiction de la manifestation.

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Le préfet du Tarn a annoncé que les services de renseignement attendaient sur place 5 000 manifestants, dont 600 black blocs.

  • Atosca, le concessionnaire autoroutier en charge des travaux, a sécurisé plusieurs points du tracé et les engins de chantier ont été regroupés pour être sécurisés par des entreprises privées et les forces de l’ordre. Depuis plusieurs semaines, des actes de vandalisme sont perpétrés sur des outils et des machines. La Préfecture a également annoncé que plusieurs fausses bombes artisanales avaient été découvertes sur le chantier. Atosca dénonce également de nombreuses attaques contre des salariés et des équipements et des tensions ont eu lieu à plusieurs reprises lors de chantiers nocturnes.

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