Les Suds à Arles explorent la planète entière pour partager les sons de demain

Les Suds à Arles explorent la planète entière pour partager les sons de demain
Les Suds à Arles explorent la planète entière pour partager les sons de demain

Le festival dédié aux musiques du monde se déroule à Arles du lundi 8 juillet au dimanche 14 juillet.

« Nous souhaitons explorer de nouveaux territoires avec des artistes qui inventent le son de demain, donner la parole à des artistes qui définissent les tendances, des pionniers », explique Stéphane Krasniewski, directeur du festival Les Suds à Arles, dont la 29e édition se déroulera du lundi 8 juillet au dimanche 14 juillet, avec une programmation impressionnante par sa densité. Autour des musiques du monde, le festival marathon multiplie les sens, les propositions avec des rencontres du matin jusqu’au milieu de la nuit.

Parmi ces découvertes, la chanteuse sarde Daniela Pes, multi-instrumentiste aux accents électro, se produit pour la première fois en France lors de Precious Moments. Lors des soirées au théâtre antique, le Japonais Makoto San présente son conte moderne, inspiré des percussions médiévales. Avec Aïchoucha, Khalil Epi revisite le patrimoine tunisien avec des tonalités électro. En trois rendez-vous, tout est dit sur l’éclectisme d’un festival ouvert à tous les horizons et qui porte aussi une « une attention particulière aux artistes des territoires exposés dans l’actualité. »

“Une question de survie”

« Tout le monde ne prétend pas être le porte-parole de son peuple »mais offrez un aperçu de la planète et « nous rappellent à quel point la création est une question de survie ». Kamilya Jubran est palestinienne, Nawal vient des Comores, Hudaki Village Band est un orchestre ukrainien, Tranpe, Rufus Cappadocia et Sheila Anozier mélangent musique haïtienne et violoncelle…

“Enfin, il y a toujours un axe festifpoursuit Stéphane Krasniewski, avec de grands noms comme Tiken Jah Fakoly, Barbara Pravi qui revisite Dalida dans un style manouche, Rodrigo Cuevas ou encore Jeff Mills, qui joue avec son complice de toujours Jean-Phi Dari et Prabhu Edouard pour une extraordinaire richesse de timbres et d’harmonies » entre électro et musique indienne.

Le côté festif vient aussi avec les nuits qui reviennent dès minuit à l’archevêché pour des propositions avant-gardistes comme Twende Pamoja qui réunit le violon de Théo Ceccaldi, l’électro de Faizal Mostrixx et le rap africain de Kadilida et Aunty Rayzor, le Formation atypique de Fleuves qui fait danser les amateurs de trad et d’électro ou le Marocain Sami Galbi, qui chante du chaâbi ou du raï, manie les machines ou joue de la guitare de manière très joyeuse.

Un festival à taille humaine

L’année dernière, le festival avait rassemblé environ 40 000 personnes. “Sans tête d’affiche grand public”, insiste Stéphane Krasniewski, qui souhaite maintenir ce format, avec des rencontres gratuites en journée, des apéros découvertes, des siestes musicales, des ateliers, des projections, des moments intimistes et de grands concerts. Pour l’équipe, « Il faut trouver un modèle où l’on entretient une proximité avec le public, pour proposer des découvertes, prendre des risques, développer un lien de fidélité. L’objectif n’est pas de devenir une grosse machine, mais d’être dans le partage. »

Programme complet www.suds-arles.com
 
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