Météo France place les Hautes-Pyrénées, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques en vigilance orange pluie, inondations et orages samedi 8 et dimanche 9 juin.

Les Hautes-Pyrénées, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques sont placées en vigilance orange par Météo France. Des orages, de fortes pluies et des inondations, voire de la grêle, sont prévus pour samedi 8 et dimanche 9 juin.

Météo France a placé les départements des Hautes-Pyrénées, du Gers et des Pyrénées-Atlantiques en alerte orange pluie, inondations et orages ce samedi 8 et dimanche 9 juin.

Situation actuelle

L’événement n’a pas commencé.

Situation générale : la région est affectée par une masse d’air chaud et humide. En raison d’une dépression de haute altitude venant d’Espagne, cet air est devenu instable samedi en fin d’après-midi pour donner lieu à des orages très pluvieux sur l’ouest de la région.

Prévisibilité et incertitudes

Dans la soirée de samedi et la nuit suivante, une dégradation orageuse s’installe sur le sud-ouest de Midi-Pyrénées. Ces tempêtes sont associées à de fortes intensités électriques et pluvieuses. De la grêle est également attendue. Des incertitudes demeurent quant à la localisation de ces tempêtes les plus virulentes.
Les départements en marge de la vigilance orange pourraient également être touchés par des phénomènes localement forts.

Des orages

Épisode pluvio-orageux intense nécessitant une vigilance particulière, notamment en raison du très fort cumul de précipitations localement sur la période.

Développement attendu
De forts orages éclateront ce soir, démarrant sur les Pyrénées, et se propageant rapidement vers les contreforts ou les plaines. De fortes pluies sont attendues dans peu de temps, avec de la grêle et une activité électrique parfois intense. Ces orages s’atténueront progressivement après minuit.

Inondation de pluie

Épisode pluvio-orageux intense nécessitant une vigilance particulière, notamment en raison du très fort cumul de précipitations localement sur la période.

Développement attendu
Dans la soirée de samedi et la nuit suivante, une dégradation orageuse débute dans le sud de la région. Ces orages seront associés à de fortes intensités de précipitations, pouvant atteindre 20 à 40 mm/h.
Des cumuls de pluie de 40 à 60 mm peuvent être atteints en un temps relativement court, voire très localement 60 à 90 mm. Sur l’ensemble de l’épisode, les accumulations attendues pourront atteindre ou dépasser 100 mm.
Après les forts orages de la soirée de samedi, des pluies plus continues et donc moins intenses sont prévues jusqu’au matin de dimanche, ce qui pourrait donc provoquer des problèmes d’inondations par endroits.
Sur l’ensemble de l’épisode, les accumulations attendues pourront atteindre ou dépasser 100 mm.

Pour la journée du samedi 8 juin

Capture d'écran du 08/06/2024 au 42/07/44

Pour la journée du dimanche 9 juin

Capture d'écran du 08/06/2024 au 43/07/05
Capture d'écran du 08/06/2024 au 43/07/13

Le phénomène pluie-inondation

Les pluies intenses apportent une très grande quantité d’eau sur une courte période (d’une heure à une journée).

Cette quantité peut être égale à celle habituellement reçue en un mois (mensuel normal) ou en plusieurs mois.

Dans le sud de la France, les accumulations observées peuvent dépasser 500 mm (1 mm = 1 litre/m2) en 24 heures. Pour les phénomènes les plus violents, l’accumulation dépasse 100 mm en une heure. Les fortes précipitations peuvent résulter de plusieurs phénomènes météorologiques :

orages violents et stationnaires
une succession de tempêtes localisées
une perturbation associée à des pluies généralisées
La pluie qui s’écoule et se concentre dans les cours d’eau peut provoquer des inondations. Les inondations peuvent être dues à une lente montée des eaux dans les zones de plaine, à la formation rapide d’inondations torrentielles ou au ruissellement des pluies.

L’ampleur de la crue dépend de trois paramètres : la hauteur de l’eau, la vitesse du courant et la durée de la crue. Ces paramètres sont conditionnés par les précipitations, mais aussi par l’état du bassin versant et les caractéristiques du cours d’eau.

Dans les régions méditerranéennes, notamment en automne, les montées d’air chaud et humide peuvent provoquer des accumulations de plusieurs centaines de litres d’eau/m2 en quelques heures seulement. Des pluies orageuses sur le sud-est du Massif Central provoquent des inondations importantes dans cette région (exemple : crues catastrophiques de Nîmes en septembre 2005 où un cumul de près de 430 mm a été atteint).

L’ensemble du territoire de la France métropolitaine peut être exposé à des pluies intenses. Cependant, ils sont plus fréquents dans les régions méditerranéennes et dans les Alpes.

Des pluies intenses peuvent provoquer des crues soudaines dévastatrices, notamment dans les zones montagneuses (Vaison-la-Romaine le 22 septembre 1992, Le Grand-Bornand le 14 juillet 1987).

Au contraire, il se peut qu’il ne pleuve plus mais que le cours d’eau quitte néanmoins son lit ; c’est notamment le cas des rivières dites à « crue lente » comme la Seine ou par exemple la Somme en 2001.

Les inondations à grande échelle sont généralement le résultat de précipitations intenses et persistantes. Le danger est amplifié en hiver, lorsque l’évaporation est faible et que les sols sont saturés d’eau. La fonte du manteau neigeux contribue également à faire monter le niveau des rivières. L’eau de pluie s’écoule dans les rivières, trop rapidement pour s’écouler, et celles-ci débordent de leurs berges. Ces événements sont plus fréquents dans les régions méditerranéennes et dans les Alpes.

Des pluies d’intensité modérée, qui durent plusieurs jours, peuvent également provoquer des inondations par une montée lente et progressive du niveau des eaux, c’est le cas des rivières comme la Seine.

Risques

Le risque d’inondation est la conjonction d’un phénomène – l’eau d’une rivière en crue qui peut alors s’échapper de son canal d’écoulement habituel – et d’une exposition – l’activité humaine installée dans l’espace alluvial (constructions, équipements et activités). Les dégâts causés par les inondations dépendent donc de facteurs naturels (relief, nature et état de saturation en eau des sols) mais aussi de la mise en œuvre des activités humaines (occupation des sols). Elles peuvent être réduites grâce à des mesures de protection (digues) et de prévention (zone de rétention des crues, aménagement des zones à inonder, information, préparation, etc.).

Le phénomène peut passer inaperçu dans une zone peu peuplée.

Les villes connaissent également un ruissellement d’eau élevé en raison de l’imperméabilisation des surfaces. En revanche, la saturation du réseau d’évacuation des eaux pluviales peut provoquer des débordements et des dégâts considérables (exemple : Nîmes, 3 octobre 1988).

Enfin, les dégâts peuvent être aggravés par d’autres facteurs : violentes rafales de vent, glissements de terrain, ruptures de digues, grêle, fortes vagues.

Qu’est-ce qu’un orage ?

Un orage est un phénomène atmosphérique caractérisé par des éclairs et du tonnerre. Elle est toujours liée à la présence d’un nuage de type cumulonimbus, encore appelé nuage d’orage, et s’accompagne souvent d’un ensemble de phénomènes violents : rafales de vent, pluies intenses, parfois grêle, trombe et tornade.

Le cumulonimbus est un nuage d’un diamètre de 5 à 10 km, très développé verticalement, qui peut s’élever jusqu’à 16 km d’altitude. A son sommet, le cumulonimbus s’étale largement, ce qui lui donne sa forme générale en enclume.

Une tempête peut toujours être dangereuse en un point donné, de par la puissance des phénomènes qu’elle produit.

La tempête est généralement un phénomène de courte durée, de quelques dizaines de minutes à quelques heures. Elle peut être isolée (tempête à proximité des reliefs ou provoquée par le réchauffement du sol en été) ou organisée en ligne (appelée « ligne de grain » par les météorologues). Dans certaines conditions, les tempêtes peuvent se régénérer, toujours au même endroit, provoquant de fortes précipitations pendant plusieurs heures, conduisant à des inondations catastrophiques.

Risques

La foudre est le nom donné à un éclair lorsqu’il frappe le sol. Cette décharge électrique intense peut tuer un homme ou un animal, brûler un arbre ou provoquer des incendies.

Les pluies intenses qui accompagnent les orages peuvent provoquer des crues soudaines dévastatrices. Un cumulonimbus de 1 km de large sur 10 km de haut contient 1 million de litres d’eau.

La grêle, précipitation constituée de petits morceaux de glace, peut dévaster un vignoble ou un verger en quelques minutes seulement.

Le vent sous un cumulonimbus souffle en rafales violentes pouvant atteindre environ 140 km/h et change fréquemment de direction. Plus rarement, un tourbillon très dévastateur, la tornade, se crée sous la base du nuage.

 
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