les 5 news à ne pas manquer

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Bonjour à tous,

Bienvenue dans cette nouvelle édition du Brief Jeune Afrique. Chaque semaine, nous vous proposons une sélection des cinq articles à ne pas manquer ces sept derniers jours. Vous pouvez vous inscrire ci-dessous à notre newsletter, déjà suivie par près de 200 000 abonnés.

Le bref. Les clés de l’actualité africaine dans votre boîte mail

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Cette semaine, au programme :

  1. Poutine n’est pas aussi isolé qu’on le pense
  2. Qui produit de l’or de contrebande ?
  3. « L’Afrique doit être au centre de la révolution de l’IA »
  4. L’énergie nucléaire en Afrique, un bluff russe ?
  5. Samuel Eto’o, le bras de fer sans fin

1. En Afrique, Sergueï Lavrov confirme que Poutine est loin d’être aussi isolé qu’on le pense LE croit

Bloc contre bloc. La tournée africaine de Sergueï Lavrov l’a conduit en Guinée, au Congo-Brazzaville, au Burkina Faso et au Tchad. A chacune de ses escales, au cours desquelles il a été reçu avec le respect digne d’un chef d’Etat, le ministre russe des Affaires étrangères n’a pas manqué de cibler les Occidentaux, et notamment la France. Une stratégie et une sémantique qui n’est pas sans rappeler l’époque de la guerre froide, où l’Afrique était l’un des lieux de luttes d’influence entre les deux blocs.

Sortez de l’isolement. « Notre amitié avec la République du Tchad n’influencera pas les relations [de N’Djamena] avec la France. La France a une autre approche : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous », a insisté l’envoyé de Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue tchadien Abderaman Koulamallah. En courtisant désormais assidûment le Tchad, Moscou semble vouloir compléter une politique d’alliances, qui s’étendrait du golfe de Guinée à la mer Rouge et qui inclurait la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Libye, le Tchad, la République centrafricaine. et le Soudan.

2. Qui produit l’or de contrebande ?

Champions de la contrebande. L’or produit dans les mines artisanales échappe en grande partie Tous contrôle. Notre infographie montre que, chaque année, sur le continent, entre 321 et 474 tonnes d’or passent sous les radars officiels. L’équivalent de 41 % de la production totale en Afrique en 2022. Sur le podium des pays qui exportent le plus de cet or non déclaré : le Mali, où les orpailleurs artisanaux extraient jusqu’à 57 tonnes d’or chaque année.

Dubaï, capitale du trafic. En 2022, les Émirats arabes unis ont importé la somme énorme de 405 tonnes d’or de contrebande d’Afrique, ce qui représente 66,7 % de l’ensemble des échanges de métaux précieux entre le continent et les Émirats, selon LE Estimations de SwissAid.

En dix ans, 2 569 tonnes d’or ont été exportées du continent vers les Émirats. Cela représente, selon les estimations, 115,3 milliards de dollars d’or échappant aux administrations fiscales africaines. Si Dubaï arrive largement en tête parmi les acheteurs, la Suisse et l’Inde sont également deux destinations privilégiées par les passeurs.

3. Alex Okossi (Google) : « L’Afrique doit être au centre de la révolution de l’IA »

Fraction numérique. Le patron de Google pour l’Afrique, Alex Okosi, faisait partie des 2 500 décideurs économiques et politiques réunis à Kigali pour l’Africa CEO Forum*. Nommé il y a moins d’un an année, lui, dans une interview vidéo avec Jeune Afrique, a exposé ses priorités. En première ligne, il affirme vouloir combattre la « fracture numérique », particulièrement profonde sur le continent, en misant sur des investissements dans les infrastructures, la formation et un meilleur financement des PME innovantes.

Révolution de l’IA. Alex Okosi en est convaincu : l’IA peut constituer une opportunité de « bond en avant » sans précédent pour le continent. Mais malgré tout le potentiel de ce « saut de grenouille » crucial au profit des pays africains, les défis sont nombreux. « Nous devons veiller à ce que l’Afrique soit au centre révolution de l’IA », insiste-t-il.

L’Africa CEO forum, qui s’est tenu les 16 et 17 mai à Kigali, est un événement organisé par Jeune Afrique Media Group.

4. L’énergie nucléaire en Afrique, un bluff russe ? Rosatom dans les starters. Ethiopie, Tunisie, Burkina Faso, Mali, Ouganda… Partout, les accords avec la société russe Rosatom fleurissent. Mais derrière les effets d’annonce, la réalité est plus complexe : au Burkina Faso par exemple, la récente signature d’un accord prévoyant « la construction de centrales nucléaires d’ici 2030 » paraît pour le moins ambitieuse. Sur le financement, d’abord. Le coût du dernier réacteur nucléaire livré par Rosatom À

Le Bangladesh représente 12,65 milliards de dollars, soit 80 % du PIB du Burkina Faso en 2020. Pékin en embuscade. Dans son offensive nucléaire africaine, qui s’inscrit dans une volonté affichée de prendre des parts de marché à la France, aux États-Unis et à la Corée du Sud, Moscou a un concurrent sérieux : Pékin. Après avoir signé en 2014 un accord avec l’Afrique du Sud, qui prévoyait alors d’acquérir de nouveaux réacteurs d’une puissance de 9,6 GW, la Chine a planté son drapeau à Khartoum et à Nairobi, où Pékin l’a paraphé en 2015, avec le Kenya Nuclear Electricity Board (KNEB), UN

un autre partenariat visant à doter le pays d’une centrale électrique de 1 GW « d’ici 2025 ». Mais pour l’heure, ces projets sont loin d’être concrétisés.

5. Au Cameroun, Samuel Eto’o règle encore ses comptes avec le ministre des Sports Interminable. Le conflit entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports et de l’Éducation physique persiste. Cette fois, la bataille porte sur la composition du staff. Samuel Eto’o, le patron du football camerounais, avait accepté de former une équipe « hybride », dans laquelle « ses » hommes figureraient aux côtés de ceux désignés par le ministre des Sports, Narcisse

Mouelle Kombi. Mais ce dernier et l’entraîneur qu’il a choisi, le Belge Marc Brys, ont décidé de modifier une nouvelle fois la liste. Les sanctions? Cette crise persistante, malgré l’arbitrage de Paul Biya, expose le pays à des sanctions de la Fifa, estime la Fecafoot. Eto’o précise notamment que seules les personnes désignées par la Fecafoot sont reconnues par la Fifa et autorisées à recevoir les accréditations nécessaires à l’organisation des matches internationaux. Les autres ne pourront pas participer. Juste avant le match du Cameroun face au Cap-Vert, samedi 8 juin à Yaoundé, de nouveaux rebondissements sont donc sans doute à prévoir. a

s’attendre à…

Le matin.

 
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