Samedi 9 novembre sur France 2, Laurens a remporté la finale du Masters de N’oubliez pas les mots face à Margaux. Pour Télé Star, repensez à cette victoire à laquelle vous ne vous attendiez pas.
Télé Star : Vous avez remporté le Masters de N’oubliez pas les paroles pour votre première participation…
Laurent : C’est une sensation fantastique ! Je ne suis pas venu avec l’ambition de gagner. Je voulais déjà savoir de quoi il s’agissait, car c’était ma première participation. J’ai été surprise d’avoir réussi à battre tous ceux que j’ai affrontés, notamment Margaux ! L’affronter en finale, symboliquement, c’était quand même quelque chose.
Tu es au numéro 2e place dans le classement des meilleurs professeurs. Pourquoi avez-vous été surpris de gagner contre tous vos adversaires ?
Selon moi le classement reflète l’argent gagné sur l’émission mais pas forcément le niveau des masters. Les autres maîtres continuent de travailler des chansons toute l’année, ils ont donc un très bon niveau, peu importe s’ils sont plus bas dans le classement ! De plus, après un an loin du plateau, je ne savais pas comment j’allais surmonter cette situation. Dans un an on oubliera les chansons ! Je n’avais pas du tout confiance en mes capacités dans ces Masters.
Vous n’avez pas du tout révisé cette année ?
Oui, mais pas toute l’année ! Après ma défaite en novembre 2023, j’ai fait une pause. Je venais de passer des mois à revoir et à penser à la série, donc j’avais besoin de me vider la tête. Ensuite, j’ai revu quelques morceaux avant le tournoi des Maestros, puis je m’y suis vraiment remis en juin, trois mois avant le Masters. Je me suis dit que dans trois mois j’aurais le temps de revoir l’essentiel.
Lorsque vous avez recommencé à réviser, aviez-vous oublié de nombreuses chansons ?
Extrêmement! Quand je suis revenu à l’état de la même chanson, j’ai fait beaucoup d’erreurs ! J’ai raté au moins une chanson sur deux, c’était embêtant ! Quand on connaît une chanson par cœur et qu’on doit la réapprendre, ça rend fou. Surtout quand il s’agit de chansons sur lesquelles on a déjà travaillé 100 fois et qu’on en a marre de les écouter… (rires) Mais bon, c’est comme ça. Oublions les chansons ! Il faut travailler dur et ne jamais prendre cela pour acquis.
Quelles chansons en avez-vous marre d’entendre ?
Ce sont avant tout des classiques ! Ma philosophiepar exemple, c’est une chanson que j’aime fondamentalement. Mais après l’avoir entendu, je n’en peux plus !
Laurens (N’oubliez pas les paroles) : « Mon duel le plus stressant, c’était contre Pierre »
Quel a été pour vous le duel le plus stressant ?
Je dirais le match contre Pierre (36e au classement), mon premier vrai match ! Quand je me suis retrouvé dans le fauteuil et qu’on m’a dit que Pierre avait chanté « la même chanson » dans son intégralité, ça m’a mis la pression. En plus, cela fait un an que je n’ai pas fait ce test ! Au final, j’ai gagné sur un match nul, c’était un match extrêmement serré.
Avec ce tirage au sort, vous gagnez le match car vous êtes plus haut au classement. Pensez-vous que c’est vrai ?
C’est vrai que ce n’est pas idéal. Ce serait bien qu’on puisse en décider autrement, d’autant plus que Pierre a 36 anse dans le classement pour qu’il ne puisse plus participer au Masters. C’est dommage pour lui de ne pas avoir pu gagner ce match. Ensuite, j’imagine que la production fait face à de nombreuses contraintes dont nous n’avons pas conscience. Si cette règle existe, il doit y avoir une raison !
Revenons à la fin. Comment Margaux a-t-elle réagi après la défaite ?
L’une des premières choses qu’il m’a dit, c’est qu’il était vraiment heureux pour moi. C’est sympa, il a eu une réaction de champion. Elle m’a félicité et ensuite nous avons célébré. C’était génial car Margaux est devenue amie.
Maintenant que vous avez participé au tournoi Maestros et aux Masters, de quels maîtres êtes-vous le plus proche ?
Je les aime tous, ils sont tous devenus amis, mais si je devais en citer un, ce serait Louis (10e dans le classement). On révise très souvent ensemble, on discute beaucoup. C’est la personne dont je suis le plus proche, mais il y a aussi Alessandra (16e), Jérémie (12e), je pourrais citer les 32 !
Une petite anecdote de tournage à partager ?
Lors du tournage des quarts de finale de l’autre partie du tirage au sort, nous avons suivi le match dans les loges. Durant « la même chanson », les candidats avaient “Il y a de la joie” par Charles Trenet et j’étais dégoûté ! J’ai toujours rêvé d’avoir cette chanson, alors j’ai choqué tout le monde en disant que j’adorerais l’avoir ! Pourtant, je venais tout juste d’accéder à la demi-finale. C’était un peu en colère quand il a tout gagné (rires).
Laurens (N’oubliez pas les paroles) : « Avec ma nouvelle victoire, l’objectif reste le même »
Gagnez 73 000 €. Que ferez-vous de ces nouveaux gains ?
Le projet reste le même que mes gains de cours. J’attends de m’installer géographiquement pour investir dans l’immobilier, mais j’ai besoin de trouver un poste de chercheur ou un contrat postdoctoral après mon doctorat en mathématiques. Ce n’est pas facile et les opportunités sont partout en France, mais aussi ailleurs ! En attendant, je vais mettre l’argent de côté.
Si vous quittez Paris, continuerez-vous à participer à des tournois ? N’oubliez pas les paroles ?
Je n’y ai pas encore pensé, mais je pense que je reviendrai au moins pour ça. Kévin vit loin de Paris mais revient chaque année au cinéma Masters. C’est un moment incroyable, des émotions incroyables et je ne veux tout simplement pas m’arrêter N’oubliez pas les paroles !
Avez-vous un nouvel objectif?
Franchement non. Mon objectif est de m’amuser et d’aller le plus loin possible à chaque fois ! Chaque tournoi, chaque match se décide aussi en fonction de la chance, donc je ne me fixe pas d’objectif particulier.
Quelle est votre plus grande fierté dans ce tournoi ?
Je dirais que ma plus grande fierté est de ne pas avoir commis d’erreur sur la “même chanson”. J’avais déjà eu le disque de Bell auparavant, mais j’en suis content. Sur les 10 que j’ai chantés, je n’ai jamais vu le feu rouge apparaître et je pense que personne ne l’avait fait avant ! C’est beau.