des dizaines d’arbres déracinés, le maire promet des « aménagements paysagers » à venir

des dizaines d’arbres déracinés, le maire promet des « aménagements paysagers » à venir
des dizaines d’arbres déracinés, le maire promet des « aménagements paysagers » à venir

l’essentiel
Les travaux de digue derrière le stade Marius-Lacoste de Fleurance, réalisés pour éviter les inondations, ont entraîné la destruction de dizaines d’arbres. Une évolution « nécessaire », insiste le maire, quand d’autres parlent de « catastrophe ».

Ce n’est pas une surprise, les travaux étaient planifiés depuis longtemps. Mais cela reste quand même surprenant pour quiconque se promène le long du stade Marius-Lacoste.

Les aménagements entrepris par la Lomagne Gersoise dans le cadre de ses compétences en matière de prévention des inondations le long du Gers, derrière le stade, entrent dans leur phase finale pour la partie technique. Il s’agit de reprendre l’intégralité de la digue allant du stade de rugby jusqu’à l’arrière du bâtiment des pompiers. Travaux réalisés pour protéger les équipements sportifs, l’espace culturel et sportif et le quartier Jean de Mérat en cas de crue de la rivière Gers.

Mais pour construire cette nouvelle digue, il a fallu abattre des arbres. Et pas quelques-uns. Un tas de plusieurs dizaines (voire centaines ?) d’arbres gisent et s’entassent à côté du stade. Une image qui peut surprendre, voire choquer, quiconque passe à proximité.

Plusieurs dizaines d’arbres ont été déracinés pour renforcer la digue.
DDM – NÉDIR DEBBICHE

C’est le sens de l’intervention de Michel Armengol, député à l’écologie lors du précédent mandat, dans nos colonnes de jeudi 5 juin. L’ancien élu parle de « catastrophe écologique », et s’interroge : « Comment a-t-on pu autoriser une telle destruction d’un patrimoine naturel de notre ville ? Les Fleurantins ont le droit de savoir ».

Aucun arbre replanté

Intervention qui a surpris le maire de Fleurance, Ronny Guardia Mazzoleni, et le président de la Lomagne Gersoise, Xavier Ballenghien. Les deux hommes s’étonnent, arguant que ces travaux « ne sont que la mise en œuvre du projet municipal souhaité par le précédent mandat 2014-2020 ». Et d’ajouter : “On ne peut que s’étonner que M. Armengol, adjoint à l’environnement de la mairie de Fleurance à l’époque, ne se souvienne pas que le conseil municipal ait délibéré favorablement en avril 2015 pour les travaux tels que réalisés”.

Et pour justifier l’abattage de ces arbres, les élus insistent encore : « Si l’on peut seulement regretter que ce dispositif de sécurité impacte la qualité paysagère initiale du site, cette contrainte était connue dès l’avant-projet, aucun arbre n’étant moins autorisé. à moins de 10 mètres de la base de la digue.

Aucun arbre ne peut rester à moins de dix mètres de la digue selon les études.
DDM – NÉDIR DEBBICHE

En effet, en 2013, dans la nuit du 31 mai, la ville a été surprise par d’importantes inondations. Les dégâts sont alors considérables. Dans certains quartiers, les eaux ont détrempé tous les sous-sols des maisons, meubles et appareils électroménagers ont été détruits. Des caves ou des garages ont également été retrouvés sous l’eau et la boue.

« Bien sûr qu’on se demande, on se demande ce que va devenir cet espace. Détruire de beaux arbres, mais pour retrouver quoi après ? On marcherait parfois avec le club jusqu’à cet endroit agréable, et même parfois avec des clubs extérieurs à la ville qu’on attend de connaître, il y a peut-être un manque de communication à ce sujet», juge Gisèle Porterie, ancienne présidente des Marcheurs Fleurantins.

« Il y aura évidemment des aménagements ici, on y réfléchit. Mais il n’y aura pas de replantation d’arbres, ce n’est pas possible », promet le maire Rony Guardia Mazzoleni.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Prix ​​du gaz, démarque inconnue, nouveau plan d’économies… Ce qui change au 1er juillet