NOUS VOUS RECHERCHONS – Le chanteur a répondu aux questions plus que spontanées de journalistes non professionnels atteints de troubles autistiques dans l’émission de France 2.
L’émission diffusée sur France 2 et lancée par Éric Toledano et Olivier Nakkache, est entrée dans sa deuxième saison. Le principe est simple : interagir, sans filtres, avec les jeunes atteints de troubles du spectre autistique qui composent le journal « Le Papotin ». Après Emmanuel Macron, Angèle, Thomas Pesquet et Virginie Efira, et plus récemment Jonathan Cohen, Juliette Armanet, c’est au tour de la chanteuse Clara Luciani de se prêter au jeu des questions/réponses des journalistes amateurs.
En plus de sortir prochainement son dernier album intitulé Mon chant et en partie dédiée à la famille récemment élargie avec la naissance de son fils, la jeune femme a accepté un nouveau rôle à la télévision, devenant marraine de la nouvelle promotion “Star Academy”. Et toutes ses informations sont scrutées par les intervieweurs, à commencer par son rôle de chanteur mais aussi par son apparence.
“Ça fait peur”
« J’essaie d’oublier au maximum mon corps et mon apparence car sinon ça m’alourdit trop. Et puis je ne me sens pas à l’aise dans ma peau donc j’essaie de garder en tête que je suis une chanteuse et donc personne ne se soucie vraiment de mon apparence. Que je suis là pour chanter, a-t-il confié avant de préciser, Si je voulais que les gens jugent mon corps, j’aurais peut-être été mannequin et même alors.”
C’est aussi l’occasion pour la musicienne de 32 ans d’évoquer, outre son parcours professionnel, sa vie privée et familiale. Notamment son rôle de mère, qu’elle a découvert ces derniers mois. “C’est beaucoup de choses mais ça fait peur”a-t-elle répondu à l’un des journalistes qui lui demandait ce que cette nouvelle situation avait changé en elle. Elle a également partagé ce que François Hardy lui avait confié par email avant de mourir : “être mère, c’est s’inquiéter toute sa vie”.
« C’est un amour si grand, si fort qu’on a une forme de peur qui nous accompagne au quotidien. […] Cela prend beaucoup de place dans ma tête en ce moment. Et c’est pour ça que c’est difficile mais je prends ça comme un défi : pouvoir être sur scène, faire de la musique avec le peu d’espace mental qu’il me reste en ce moment. Ce sera un résultat.”