Par
Augustin Bouquet des Chaux
Publié le
9 novembre 2024 à 00h02
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mercredi 6 novembre 2024il est 21 heures passées lorsque le jeune homme de 25 ans finit par s’effondrer devant le policier du commissariat de Dieppe (Seine-Maritime).
C’est après plusieurs heures de garde à vue et face aux preuves que le Rouennais a fini par reconnaître les faits qui lui sont reprochés.
Le quartier des Bruyères mobilisé
Un peu plus tôt, à 17h35, il a été interpellé dans le quartier des Bruyères.
Ce sont les habitants des différents immeubles qui ont appelé la police. Le jeune homme et son collègue faisaient du porte-à-porte depuis le début de l’après-midi.
Une opération légale puisqu’ils travaillent tous les deux pour une entreprise basée à Rouen.
Vers 16h30, alors qu’ils entraient chez un résident, le solliciteur de 25 ans en profite pour mettre la main sur un portefeuille. Sauf que la fille de la victime remarque son geste et une fois les solliciteurs partis, elle prévient son père. Ce dernier alerte alors sa belle-soeur qui habite dans un autre immeuble du quartier.
Il nie d’abord les faits
En quelques minutes, tout le monde à Bruyères est informé et c’est ainsi que les solliciteurs sont arrêtés.
Placés en garde à vue, les deux hommes ont dans un premier temps nié les faits. Très vite, l’un des deux, le collègue de l’homme de 25 ans, a expliqué qu’il avait bien vu que son coéquipier volait des objets dont le portefeuille en question.
En fouillant l’individu, les policiers ont également trouvé deux chèques au nom d’un autre résident de Bruyères.
Une carte bancaire volée utilisée
Prévenue par la police, cette dernière a confirmé qu’elle avait reçu la visite des rabatteurs vers 15 heures et qu’elle s’est rendu compte que son portefeuille avait également été volé. Sa carte bancaire a également été utilisée dans un bureau de tabac pour un achat de 60 €. Des cigarettes électroniques ont également disparu dans le premier appartement, dont une a finalement été retrouvée dans une poubelle du quartier.
Face aux preuves, le solliciteur de 25 ans a donc reconnu les faits. Il sera jugé en septembre 2025 devant un tribunal après aveu préalable de culpabilité. Son collègue, qui participait à une journée découverte de carrière, a été disculpé.
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