Bénédicte est témoin d’une scène d’horreur devant le CHU de Namur

Bénédicte est témoin d’une scène d’horreur devant le CHU de Namur
Bénédicte est témoin d’une scène d’horreur devant le CHU de Namur

Alors qu’elle se rend à l’hôpital, Bénédicte est témoin d’une scène dramatique sur le parking devant l’entrée. Un homme, à peine sorti de la visite, s’effondre au sol. Lorsqu’elle a prévenu les médecins des urgences, ceux-ci lui ont demandé d’appeler le 112. Effrayée par une telle réponse, la femme nous a contactés pour comprendre la situation. Quelle est la procédure si j’ai un problème médical en dehors de l’hôpital ?

Le 5 novembre, vers 12h30, Bénédicte se gare sur le parking du centre hospitalier Godinne à Namur. Lorsqu’il descend de la voiture, il aperçoit un homme qui ne se sent pas bien. “Je le vois sortir de l’hôpital et tomber au sol inconscient”nous dit-il.

Plusieurs témoins s’approchent pour l’aider. Une personne appelle les urgences de l’hôpital tandis qu’une autre tente de joindre le 112.

Bénédicte se souvient : “Sa femme, paniquée, m’a dit qu’il avait quitté le cardiologue et que le cardiologue l’avait laissé partir en lui disant que tout allait bien et qu’il n’avait rien trouvé d’anormal, malgré ses maux.”

Lorsqu’elle tente de retrouver le pouls de l’homme au sol, Bénédicte ne décèle aucun signe de respiration.

“Je cours jusqu’au bout du parking, là où se trouvent les urgences, pour demander de l’aide”explique. Avant d’ajouter, étonné : “Et puis ils me disent d’appeler le 112 et que l’ambulance va arriver.”

Sa tête était violette, il avait l’air mort

Au sol, l’homme est toujours inconscient. “Il avait la tête violette, il avait l’air mort” dit le témoin. Selon elle, près de 30 minutes se sont écoulées entre l’appel au 112 et l’arrivée des secours.

Et puis tout s’accélère : massage cardiaque, électrochocs, injections de produits… L’équipe médicale fait de son mieux pour aider le patient, malgré “un espoir qui s’estompe”. L’homme a finalement été admis à l’hôpital, mais est décédé peu de temps après.

Bénédicte, choquée, ne comprend pas la situation. « J’ai donc appris que si une personne se sent malade sur le parking d’un hôpital, les équipes médicales ne peuvent pas intervenir »dit-il.

Révoltée, elle conclut : « Un homme est resté mourant au sol, à quelques mètres de l’entrée d’un hôpital et des urgences. C’est une aberration.

Quelle est la procédure à suivre ?

Benjamin Vallée, directeur de la communication du CHU Namur, confirme oui « il a rencontré une situation dangereuse sur le parking ». Il précise cependant que le manque de soutien signalé par Bénédicte n’est pas dû à un manque de volonté, mais à l’obligation de respecter la procédure.

« Je comprends que la situation est difficile, mais c’est la loi. Il faut appeler le 112, ce sont eux qui régulent les appels pour garantir la qualité et la rapidité des interventions”, explique.

Il précise également qu’au moment de l’accident les urgences de l’hôpital ont également appelé le 112 : “On leur a demandé d’envoyer une ambulance et je pense que tout a été fait le plus rapidement possible.”

Selon lui, les règles ont été respectées. Le porte-parole ajoute « ce type de cas n’arrive quasiment jamais au CHU de Namur » et ça “C’est vraiment génial.”

Bouton nous prévenir CHU Namur décès 112

 
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