“Le Département va se départir d’un certain nombre d’immeubles, notamment la cité Jean-Bouey à proximité de l’Auditorium mais aussi ses immeubles de la rue Gagnereaux, ce sont les plus importants”, explique Martine Eap-Dupin. Le vice-président chargé des Finances et des ressources humaines assure qu’il n’en est pas question “En aucun cas une politique d’austérité mais plutôt une politique de responsabilité.” Et de préciser, “Nous estimons les économies qui pourraient être réalisées et la valeur du patrimoine sur trois ans à environ seize millions d’euros.”
Abstention sur cette vente pour l’opposition de gauche
Mais dans l’opposition de gauche, qui s’est abstenue sur ce rapport, on voit les choses différemment. “Il y a une question de méthode”s’agace Catherine Hervieu, conseillère départementale et députée de Côte-d’Or. « Cela intervient dans un contexte national où l’on évoque beaucoup de contraintes budgétaires imposées aux collectivités. Donc seize millions d’euros, ce n’est pas rien. Si on compare cela avec ce que le gouvernement a prévu, une perte de vingt et un millions d’euros, cela mérite quand même d’être discuté dans le cadre global du budget.» Un débat qui se tiendra fin novembre à Dijon.
La vente de ces bâtiments propriété du département entraînera une réorganisation des services, votée également ce jeudi. De nombreux services devraient à terme adhérer Osmose, le futur campus territorial du Conseil Départemental. Un bâtiment moins énergivore, en cours de construction à proximité du centre commercial Toison d’Or et qui accueillera à terme quatre cents agents.
Lors de cette séance, les conseillers départementaux ont également voté, cette fois à l’unanimité, une motion demandant à l’État de renoncer à son prélèvement sur les collectivités. Les élus ont également émis le souhait d’exiger le maintien de la Poste à Saulieu, dont les horaires d’ouverture des agences seront à nouveau réduits. La Poste qui a déjà supprimé son distributeur automatique.