Double rebondissement dans le procès de l’incendie de la préfecture de police de Pissevin. L’audience de comparution immédiate de l’un des prévenus devait se tenir ce vendredi au tribunal correctionnel de Nîmes. Mais cet homme de 28 ans a demandé une référence pour préparer au mieux votre défense. Parallèlement, son avocat a demandé des renseignements complémentaires car son client assure qu’il n’était pas en France au moment des faits en août dernier.
Même si les débats ont été très courts, ils ont donné lieu à un petit drame. Si la demande de report était prévisible, les arguments avancés par l’avocat de l’accusé remettent clairement en cause la version des enquêteurs. Sans entrer dans les détails précis, Maître Dounia Hamchouch assure qu’il dispose d’éléments démontrant que son client ne se trouvait pas sur le territoire français au moment des faits.
Procès reporté au 10 janvier 2025
Le suspect prétend être en Espagne pendant une semaine entre le 19 et le 24 août. Il revenait du Maroc où il était allé assister aux funérailles de sa grand-mère. Il n’a donc pas pu être présent à Nîmes lorsque, dans la nuit du 20 au 21 août, le commissariat de Pissevin a été touché par un incendie. L’homme n’est pas présenté comme celui qui a incendié les locaux attenants à la gare, mais comme celui qui accompagnait l’adolescent de 15 ans considéré comme l’auteur présumé de cette opération.
Le suspect il nie fermement toute implication son avocat insiste sur cet incendie.
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Le procès de l’homme de 28 ans a été reporté au 10 janvier 2025. Il reste en détention car il était déjà incarcéré pour une autre affaire.
De son côté le jeune de 15 ans doit comparaître devant le tribunal pour enfants le 2 décembre .
