la police a des “éléments à vérifier”

la police a des “éléments à vérifier”
la police a des “éléments à vérifier”

Au lendemain du spectaculaire incendie qui a ravagé un appartement et gravement endommagé trois autres habitations et deux commerces, le calme est revenu rue des Mignons à Châtellerault.

La police a ouvert une enquête sur « destruction par le feu ». Des scellés judiciaires ont été apposés sur les trois portes d’entrée du bâtiment. Lequel est également protégé par des barrières de sécurité.

Une expertise sur les causes et les circonstances de l’incendie a été diligentée par la police scientifique et les pompiers spécialisés.
© (Photo NR-CP, Anthony Floc’h)

Ce vendredi 8 novembre 2024, au matin, une expertise « recherche des causes et circonstances de l’incendie » a été réalisée par les pompiers spécialisés et les enquêteurs de la police technique et scientifique de Poitiers.

“Il n’y a pas de bail”

L’incendie s’est-il déclaré à cause d’un court-circuit électrique ? Ou est-ce la conséquence d’une action humaine, volontaire ou involontaire ? C’est ce que l’enquête devra déterminer. Aucune piste n’est écartée, déclare le commissariat de Châtellerault.

Officiellement, le logement détruit et les trois autres bâtiments attenants n’étaient pas occupés. C’est ce qu’a déclaré aux enquêteurs le propriétaire, basé en Charente-Maritime. « Il n’y a pas de bail de location »confirmer au commissariat.

De nouveaux témoignages recueillis ce vendredi dans le quartier font cependant état d’une occupation régulière de l’appartement où s’est déclaré l’incendie. « Il y avait du trafic tous les jours dans les escaliers pour monter à l’étage »témoigne un riverain. « Il y avait de la vie dans ce logement, surtout la nuit »en décrit un autre.

Deux commerces restent fermés

La police ne confirme pas ces éléments. “Nous avons des éléments à vérifier”elle répond simplement.

Privés d’électricité pendant une dizaine d’heures, les commerces de la rue des Mignons ont rouvert ce vendredi, à l’exception des deux situés au rez-de-chaussée du numéro 18, la boutique de souvenirs « B comme » et le kebab, qui ont subi d’importants dégâts liés à infiltration d’eau importante. Ils ne pourront pas rouvrir de sitôt. Le responsable du premier espère trouver au plus vite une solution de repli temporaire.

 
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