l’essentiel
L’écrivain aveyronnais Olivier Norek vient de recevoir le prix Jean Giono pour son roman historique Les Guerriers de l’hiver, paru en août. Cette histoire captivante explore la résistance finlandaise à l’URSS en 1939-1940.
L’auteur Olivier Norek, originaire d’Aubin en Aveyron, vient de recevoir ce jeudi 7 novembre 2024 le prix Jean Giono pour son dernier roman, « Les Guerriers de l’hiver », paru en août chez Michel Lafon. Cet ouvrage marquant se concentre sur un épisode peu exploré de la Seconde Guerre mondiale : la résistance héroïque finlandaise à l’invasion soviétique en 1939.
«C’est un grand honneur. Le prix Jean Giono est véritablement un prix littéraire qui se concentre sur la narration du roman, de l’histoire, qui laisse place au littéraire et à l’imaginaire. C’est la façon de dire les choses. Il fallait raconter une guerre entre la Russie et la Finlande, il y a presque un siècle, pour qu’elle puisse intéresser les gens en 2024. Il y a tout ce travail d’enquête mais aussi de littérature. ce qui est récompensé, c’est un grand honneur pour moi », explique Olivier Norek au téléphone. « D’autant qu’il y a des membres du jury comme Paule Constant, directrice du prix Goncourt, David Foenkinos, Franz-Olivier Giesbert, des gens que j’ai admirés dans leur travail. Je suis vraiment fier car c’était déjà très sympa d’être dans les sélections, mais je ne pensais pas que dès mon premier tour j’allais gagner un prix.
De nombreux prix
Récemment auréolé du prix « Le Mans-Saint-Exupéry », l’auteur a également attiré cette saison l’attention des jurys littéraires. « Les Guerriers de l’Hiver » figurait en première sélection du prestigieux prix Goncourt et parmi les finalistes du prix Renaudot, deux des distinctions les plus convoitées de la rentrée littéraire.
« Ce prix Jean Giono s’ajoute au prix Saint-Exupéry. Ce sont de grands noms, c’est une grande fierté. J’étais déjà fier d’être dans la première sélection du Prix Goncourt. Nous avons approché le Renaudot à voix rapprochée. Il y a eu une petite déception qui s’est vite estompée lorsque nous avons eu cette joie, cet honneur de recevoir le prix Jean Giono”, confirme l’auteur. « C’est une manière de se faire adouber par la littérature blanche. Pour un auteur de polars qui s’essaye pour la première fois au roman historique et qui confronte sa plume à des gens habitués aux grands et beaux textes, je me sens vraiment honoré. C’est aussi une fierté de ne pas avoir changé de maison d’édition. Sisu (le courage et l’abnégation de l’âme finlandaise, ndlr) est dans le livre ainsi que dans la maison d’édition. édition, c’est génial.