Passe-temps. Le frisson, une affaire en or pour Walygator

Passe-temps. Le frisson, une affaire en or pour Walygator
Passe-temps. Le frisson, une affaire en or pour Walygator

Une file d’attente qui ne cesse de s’allonger alors même que le parc d’attractions de Maizières-lès-Metz n’ouvrira officiellement ses portes que dans 30 minutes… Et déjà en fond sonore, la musique qui vous rappellera vous fait comprendre que vous allez passer un mauvais moment. D’accord, c’est pour ça que les visiteurs d’aujourd’hui sont là. Nous arrivons sans aucun doute à la période la plus prospère pour le parc d’attractions Walygator, celle où les monstres se réveillent et sur laquelle le groupe Aspro-Ocio – aux commandes depuis 2016 – mise beaucoup. Eh bien, il a un nom : Walloween.

Après une année 2023 compliquée en raison des intempéries, la saison 2024 s’annonce meilleure. « Nous avons plus de 250 000 inscriptions et il reste encore une semaine [la fermeture du parc étant prévue pour le 3 novembre] donc normalement on devrait faire une bonne saison avec 270 000 inscriptions”a confié Romain Seigneuret, directeur des opérations du site Walygator Grand Est La semaineMardi 29 octobre. Il a ensuite fait le bilan d’un été réussi et d’une période d’Halloween tout aussi réussie. « La première semaine des vacances a été très bonne et nous avons déjà le même nombre d’inscriptions que pour tout Halloween l’année dernière, celle qui arrive ne sera qu’un bonus. » Et quelle semaine ! Car celle du 31 octobre est toujours celle qui attire le plus de monde. « Rien qu’aujourd’hui, nous attendons plus de 10 000 personnes. » Il y a eu des années où il y avait encore plus de visiteurs. En 2014/2015, plus de 20 000 personnes ont pu être atteintes le 31 octobre mais la situation et les tarifs d’abonnement n’étaient pas les mêmes qu’alors. Fixé à l’époque à 60 euros, l’abonnement tout illimité est désormais à 120 euros par an. « Aujourd’hui, le prix est plus adéquat que celui affiché par nos confrères. »

Une usine hantée

Mais revenons à Halloween car cette année il y a du nouveau. Parlons budget. Le budget alloué à l’événement est de 120 000 euros, soit 20 000 euros de plus qu’en 2023. « L’effort est plus grand et porté différemment »précise Romain Seigneuret. La décoration de l’année dernière a donc été conservée – 25 000 bottes de paille et 23 tonnes de citrouilles entre autres – avec quelques nouvelles scènes. L’accent a donc été mis sur le divertissement avec des comédiens déambulant dans le parc et attendant patiemment l’entrée des visiteurs, déclenchant parfois des rires, des cris et même des larmes. Mais surtout avec l’entrée en jeu d’une nouvelle attraction terrifiante : la Factory. Complète l’offre Walloween qui comprend déjà une maison hantée et un asile psychiatrique. L’Usine se veut un clin d’œil à ce territoire sidérurgique, sauf que dans l’histoire de Walygator, les ouvriers y étaient enfermés et devenaient des monstres. Le but pour les visiteurs est donc de pouvoir s’extirper de cet enfer. Une attraction qui connaît déjà un grand succès, à l’image de celle rencontrée par Terror in the Asylum qui existe depuis 2019. « Nous avons plus de 10 % de nos clients qui ont visité une maison hantée dans la semaine »glisse le directeur des opérations. Nous vous rappelons que pour ces activités spécifiques il faut payer 4 euros par personne en plus du droit d’entrée au parc.

« L’enthousiasme des équipes en cette période d’Halloween est incroyable. »

Romain Seigneuret, direttore del sito Walygator Grand Est.

Animations nocturnes, spectacles, incendie de la maison hantée, feux d’artifice, danse nouvelle animent la période. Le tout imaginé et organisé par les salariés de Walygator, qui compte 25 permanents et 120 saisonniers. “ L’enthousiasme des équipes en cette période d’Halloween est incroyable. » Un élément déterminant également pour la réussite du parc. Car il affiche des résultats positifs depuis trois ans, malgré une année plus compliquée au niveau des inscriptions en 2023. « En 2024 nous enregistrerons entre 8 et 10 % de chiffre d’affaires en plus qu’en 2023 et un Ebitda [résultat d’exploitation] près de deux millions d’euros”précise Romain Seigneuret en précisant que 65% proviennent des recettes, 25% de la restauration et 10% des achats en magasin et produits dérivés. Un résultat qui s’explique « l’effet groupe et la bonne maîtrise des dépenses ». C’est de bon augure pour l’avenir puisque Walygator Grand Est travaille sur une nouvelle attraction pour 2026/2027.

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