La SOPFEU indique qu’avec les conditions météorologiques du mois de mai dernier, on aurait pu s’attendre à 40 autres feux de forêt au Québec.
Le Québec a connu 68 « feux de végétation » en mai qui ont touché 79,1 hectares de forêt, soit la moitié de la moyenne des dix dernières années, indique la SOPFEU dans un communiqué.
L’organisation souligne que le mois de mai s’est avéré plus humide que la normale et ponctué d’une alternance de quelques jours consécutifs de beau temps, suivis d’orages et de précipitations importantes. Ces conditions météorologiques auraient cependant dû être favorables à l’apparition de davantage de feux de forêt, admet la SOPFEU.
Ce qui lui fait dire que « le souvenir de la saison 2023, ainsi que la grande campagne publicitaire en cours, ont eu un impact concret sur le niveau de sensibilisation du public en favorisant, de manière significative, la réduction du nombre d’incendies dus à négligence humaine.
La SOPFEU rappelle que les principales causes des 68 incendies observés en mai demeurent les mégots de cigarettes jetés au sol (12 incendies), les feux de camp mal éteints (neuf) et le brûlage de déchets (sept incendies). Seuls six incendies ont été déclenchés par la foudre.
Par ailleurs, la SOPFEU précise que 16 incendies (23,5 % des incendies en mai) ont été causés par des fils électriques, dont un au Témiscamingue qui a causé à lui seul près de la moitié des superficies brûlées au cours du mois.
Ce mois de mai relativement calme au Québec a permis à la SOPFEU de prêter main-forte au Manitoba, province moins fortunée ce printemps. Une vingtaine de pompiers forestiers sont partis le 18 mai pour une mission de deux semaines.
Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts, la SOPFEU, a interdit mardi les feux à ciel ouvert dans ou à proximité des forêts dans plusieurs régions du Québec.
