La dernière défaite (29-33) contre Colomiers a été difficile à encaisser pour Sapiac. Simon Renda, centre USM, revient sur cette semaine particulière et envisage la réception niçoise. Un match que les Montalbanais abordent « sans se mettre la pression ».
Cette défaite face à Colomiers semble avoir laissé des traces, comment s’est passé le retour à Sapiac ?
Avant de recommencer on a un peu allégé avec trois jours de repos, ce qui nous a permis de récupérer et d’être en forme lundi. Nous avons commencé par un retour vidéo de ce match contre Colomiers… Il y avait plus de négatif que de positif, il faut l’avouer. L’ambiance est toujours bonne car on garde le sourire mais c’est vrai que c’était bizarre de commencer la semaine par une défaite. Cela fait cinq matchs depuis que cela s’est produit. Mais il n’en reste pas moins qu’on a réussi à pivoter pour bien préparer le match de ce week-end.
Après cette défaite, Sébastien Tillous-Borde a parlé d’une « petite claque », en tant que joueur, qu’avez-vous ressenti ?
Personnellement, je n’ai pas ressenti ça comme une légère claque puisqu’on l’a senti venir tout au long du match. Sur le terrain, j’ai senti qu’on n’était pas vraiment présents et qu’on n’avait pas le match en main. Même lorsque nous avons pris l’avantage avec douze points d’avance, je ne me sentais pas serein. Je savais que le match pouvait vite tourner et finalement, c’est ce qui s’est passé. Ce n’est pas une petite gifle, je crois qu’on ne peut pas gagner tous les matches, il faut rester lucide et continuer à travailler. On dira que c’était une petite remise en question.
Ce qui est probablement le plus frustrant, c’est que vous n’avez pas réussi à monter votre jeu comme vous le faites habituellement…
Oui, j’étais le premier, j’ai fait deux avants. Nous n’avons pas réussi à garder le ballon. Ils ont très bien défendu. On a fait trop d’erreurs pour réussir à enchaîner les temps de jeu. Je pense que nous n’aurions pas pu faire un pire match en termes de défense. C’est frustrant car nous n’avons pas complètement raté notre match, nous l’avons perdu à cause d’erreurs stupides.
Finalement, vous n’êtes pas encore parvenu à résoudre ce manque de régularité sur 80 minutes avec beaucoup de trous d’aération qui pourraient coûter bien plus cher par la suite…
C’est vrai qu’il y a toujours ces trous d’air, sauf peut-être contre Grenoble où il n’y avait pas trop de relâche. En tout cas, le week-end dernier, nous n’avons pas réussi à être acteur. Je ne pouvais pas expliquer pourquoi.
A l’aube de l’accueil de Nice, que faut-il corriger ?
On a vraiment envie de faire un bon match sans mépriser Nice. Je pense que leur place au classement n’est pas représentative de leur début de saison. De notre côté, nous devons nous racheter. Honnêtement, je suis quand même un peu frustré d’avoir laissé filer la victoire à Colomiers. Contre le Stade Nice, il faudra être plus disciplinés et mieux gagner. On a aussi envie de garder le ballon et de jouer pour nous faire oublier le dernier match.
Sur ce bloc, on a souvent parlé de match piège, Nice a tous les atouts d’un match dangereux…
Nous savons qu’ils se comportent plutôt bien à l’extérieur. En revanche, je ne pense pas que ce soit un match piège. Nous ne nous mettons pas de pression. On y va match par match, on aura envie de jouer. On ne va pas jouer avec la peur de mal faire, au contraire, il ne faut pas se mettre la pression.
Personnellement, vous êtes arrivé en prêt la saison dernière, cette saison sera donc votre première saison complète avec Montauban. Avez-vous l’impression d’avoir évolué depuis vos débuts sous les couleurs de l’USM ?
Je l’ai ressenti dès le début. J’étais vraiment content du nouveau staff et de l’arrivée de nouveaux joueurs. Tout s’est finalement « assorti » rapidement. Je partage entièrement la vision du rugby du nouveau staff. Je me sens vraiment bien au sein de ce groupe et je veux toujours donner le meilleur de moi-même pour maintenir le club le plus haut possible.
