dans la région de Koursk, la présence de soldats nord-coréens fait craindre une escalade du conflit

dans la région de Koursk, la présence de soldats nord-coréens fait craindre une escalade du conflit
dans la région de Koursk, la présence de soldats nord-coréens fait craindre une escalade du conflit

Au fil des jours, les chiffres gonflent et la tension monte. La Corée du Sud a d’abord évoqué l’envoi de 1 500 soldats en Russie par la Corée du Nord avec un objectif de 12 000 à terme dans un communiqué de son service de renseignement (NIS) du 18 octobre. Ce serait désormais presque chose faite, selon le président ukrainien.

Volodymyr Zelensky a indiqué lundi 4 novembre que 11 000 soldats nord-coréens étaient déployés dans la région russe de Koursk pour soutenir l’armée du Kremlin, qui tente d’expulser les forces ukrainiennes de ce territoire frontalier. “ Il y en a déjà 11 000 dans la région de Koursk. Nous constatons une augmentation du nombre de Nord-Coréens mais aucune augmentation de la réaction de nos partenaires.» a ajouté le chef de l’Etat, poursuivant sa campagne pour obtenir de ses alliés l’autorisation d’utiliser les armes fournies pour frapper le territoire russe.

Le même jour, Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, rappelait qu’Antony Blinken « déclaré la semaine dernière qu’environ 8 000 soldats nord-coréens avaient été envoyés dans la région de Koursk » avant d’affirmer que“Aujourd’hui, nous estimons qu’environ 10 000 personnes s’y sont rendues et pourraient participer à la bataille dans les prochains jours.”

Ni confirmation ni démenti de Moscou et de Pyongyang

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu’il “très inquiet” de cet éventuel déploiement sur le front face à l’Ukraine, via un communiqué de son porte-parole dimanche. « Cela représenterait une escalade très dangereuse du conflit » entre Kyiv et Moscou, ajoute le communiqué de Stéphane Dujarric.

Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé ni infirmé l’arrivée de ces troupes. En revanche, le président russe Vladimir Poutine a reçu lundi au Kremlin le chef de la diplomatie nord-coréenne, Choe Son Hui, et n’a pas manqué de communiquer sur cette relation qui s’inscrit dans le cadre d’un traité de partenariat stratégique global entre les deux pays. signé le 19 juin par le président russe et Kim Jong-un à Pyongyang. La Corée du Nord se tiendra aux côtés de la Russie jusqu’à ce que son « victoire » En Ukraine, Choe Son Hui a prévenu vendredi à Moscou lorsque son homologue Sergueï Lavrov l’a salué “des contacts très étroits (…) établis entre les militaires et les services de sécurité”.

Il reste à voir si et où les soldats de la République populaire démocratique de Corée seront effectivement déployés. Quoi qu’il en soit, la Corée du Sud pourrait trouver la justification pour s’engager davantage dans son soutien à Kiev, les risques d’escalade seraient cependant d’autant plus importants si ce déploiement devait s’effectuer dans des territoires considérés comme les siens par la Russie mais ukrainiens par la communauté internationale. communauté.

Être le journal de la paix, notre défi quotidien

Depuis Jaurès, la défense de la paix est dans notre ADN.

  • Qui renseigne encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
  • Combien de médias le soulignent luttes de décolonisation existent encore, et qu’il faut les soutenir ?
  • Quelle est la valeur solidarité internationaleet s’engager sans ambiguïté aux côtés des exilés ?

Nos valeurs n’ont pas de frontières.

Aidez-nous à soutenir le droit à l’autodétermination et l’option de la paix.
Je veux en savoir plus !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV qui est le favori pour le derby selon l’histoire ?
NEXT une panne électrique provoque un important incendie dans un silo à charbon, l’intervention des pompiers est toujours en cours