« Au cœur du peloton ». Que vaut la saison 2 de la série Netflix sur le Tour de France ? – .

« Au cœur du peloton ». Que vaut la saison 2 de la série Netflix sur le Tour de France ? – .
« Au cœur du peloton ». Que vaut la saison 2 de la série Netflix sur le Tour de France ? – .

Après une première saison spectaculaire, intense mais trop inégale, Netflix lance la saison 1 de « Tour de France : au cœur du peloton » le 11 juin. Ouest de la France J’ai pu regarder les huit épisodes et l’impression générale est plus positive que l’année dernière. Voici ce que nous avons aimé et ce que nous n’avons pas aimé.

Nous avons aimé

L’émotion

Gino Mader est décédé avant ce Tour de France 2023. Le Suisse a perdu la vie dans une terrible chute en descente lors de son tour national quelques jours avant le départ au Pays Basque. Dès le premier épisode, le drame s’invite à la fête à venir lorsque Ben O’Connor, un ami proche de Mader, apprend en direct la disparition de Mader par son entraîneur. Une période très difficile. L’épisode consacré à la victoire de Pello Bilbao, l’un des grands amis du Suisse, est émouvant. L’émotion de toute son équipe s’est accrue ce jour-là. C’est beau.

Dopage possible évoqué

La série n’en aurait pas parlé, on aurait forcément crié au scandale. Comment, en effet, dépasser l’étonnante performance de Jonas Vingegaard lors du contre-la-montre de Combloux ? Tous les acteurs s’expriment, évidemment personne ne lâche prise, mais les questions ont été posées, et le débat mis sur la table. Quelques silences ou regards traduisent un malaise. “Même dans cent ans, on ne trouvera rien dans mes urines”tonne le Danois devant la caméra.

Thibaut Pinot

Une fois de plus, le Franc-Comtois apporte un peu d’humanité à la série. Certaines images du dernier épisode, marqué par sa dernière transe sur la Grande Boucle, sont des joyaux. Les séquences font certes le tour des réseaux sociaux depuis juillet dernier, mais Netflix parvient encore à en révéler les autres et à nous faire dresser les cheveux.

Des rivalités inattendues

Parfois, il se passe beaucoup de choses au sein d’une même équipe et de l’extérieur, il est difficile de s’en rendre compte. Dans cette deuxième saison, on assiste à deux « querelles » dans deux formations. D’abord avec AG2R-Citroën, qui doit gérer la frustration de Ben O’Connor envers son équipe, coupable selon lui d’avoir involontairement aidé Jai Hindley, son compatriote australien, à lui ravir le maillot jaune. Toujours O’Connor, quelques instants plus tard, qui comprend qu’il n’est plus le leader de son équipe au profit de Félix Gall. Scène touchante. Autre équipe : Ineos. Tom Pidcock était censé jouer le général mais a été « relevé » de ses fonctions après le Puy de Dôme. Le Britannique se rebelle et lâche Carlos Rodriguez, son nouveau patron, lors de l’étape suivante. Mini-psychodrame en interne. La journée vers Morzine, avec la victoire de l’Espagnol, mettra tout le monde d’accord. Incident clos.

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On a moins aimé

Ben O’Connor

Pourquoi consacrer autant de temps à Ben O’Connor, qui n’a terminé que 17ee du général ? Le novice, devant son écran, aura cru tout au long de la première partie de cette saison 2 qu’il avait affaire à un favori pour la victoire finale. C’est un peu trop, disons-le, d’autant plus que l’Australien, montré en train de gémir presque tout le temps, n’apparaît pas sous son meilleur jour. Heureusement, la fin du Tour le réhabilite un peu.

Les flashbacks

C’est toujours une des bizarreries de cette série : le montage ne suit pas la chronologie de l’épreuve. Le Tour de France est une course par étapes qui se déroule comme un feuilleton, jour après jour. Revenir en arrière, sur un ou plusieurs épisodes, perturbe le flux de lecture. Aurait-on imaginé que les « Eyes in the Blues » fassent escale après le 8e finale contre le Paraguay pour revenir à 2e rencontre contre l’Arabie Saoudite ?

Richard Plugge

Le manager de l’équipe Jumbo-Visma Richard Plugge tente de faire croire, à la fin de la série, qu’il a volontairement ouvert un tollé médiatique avec sa sortie sur l’équipe Groupama-FDJ prétendument accro à la bière pendant le Tour. Il s’agit évidemment de réécrire complètement l’histoire, de jouer intelligemment, alors que ce n’était qu’une petite chose laissée tomber dans une interview. Ce n’était évidemment pas intentionnel, dans la mesure où cette sortie a provoqué encore plus d’animosité envers son équipe déjà impopulaire après le choc du contre-la-montre de Combloux. Sur ça, Netflix je suis un peu tombé dans le piège…

 
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