quelles sont les implications pour notre climat et nos températures ? – .

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La Niña : une réapparition attendue en 2024

La Niña, phénomène climatique bien connu pour son refroidissement des températures des océans, devrait revenir entre août et novembre 2024. Selon l’OMM, il y a une probabilité de 70 % que ce phénomène se manifeste pendant cette période, après la fin de l’année. Un épisode El Niño particulièrement intense qui a dominé la fin de l’année 2023. Ce dernier a contribué à des températures records et à des conditions météorologiques extrêmes à travers le globe.

L’Agence australienne et l’Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA) confirment également ces prévisions. La NOAA estime même que La Niña a près de 90 % de chances de se former cet automne. Les signes d’un retour de La Niña sont de plus en plus évidents et les experts suivent de près cette transition climatique.

Refroidissement global

La Niña se caractérise par un refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le Pacifique équatorial central et oriental. Ce phénomène affecte les régimes de vent, de pression et de précipitations, entraînant des variations climatiques importantes. La conséquence immédiate de ce refroidissement est une baisse des températures mondiales, contrastant avec l’augmentation provoquée par El Niño.

La fin de l’épisode El Niño ne s’accompagnera pas d’une pause dans le changement climatique à long terme, car notre planète va continuer à se réchauffer sous l’effet des gaz à effet de serre dont la spécificité est de piéger la chaleur. » a déclaré Ko Barrett, secrétaire général adjoint de l’OMM sur le site officiel.

La Niña influence également les climats régionaux de diverses manières. Par exemple, elle favorise des conditions plus sèches au Moyen-Orient et dans le sud des États-Unis, tandis que l’Indonésie, l’est de l’Australie, le nord de l’Amérique du Sud et l’Inde pourraient connaître des précipitations excessives. . L’impact exact varie en fonction de l’intensité, de la durée et de l’interaction avec d’autres phénomènes climatiques.

Le retour de La Niña : implications pour les ouragans et le réchauffement climatique

La Niña est également liée à une activité cyclonique accrue dans l’Atlantique. La saison des ouragans 2024 pourrait donc être particulièrement active, les prévisions de la NOAA annonçant quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus. Ces tempêtes pourraient causer des dégâts importants et nécessiter une vigilance accrue dans les régions à risque.

Malgré son effet refroidissant, La Niña ne suffira pas à contrer la tendance générale au réchauffement climatique. L’OMM rappelle que les neuf dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, même avec la présence de La Niña entre 2020 et 2023. Les gaz à effet de serre continuent de retenir la chaleur, exacerbant les conditions météorologiques extrêmes et modifiant la saisonnalité des précipitations et des températures.

Le retour de La Niña souligne l’importance d’une surveillance continue du climat et de prévisions précises. Les scientifiques soulignent la nécessité d’améliorer les systèmes d’alerte précoce, tels que l’initiative d’alerte précoce pour tous de l’OMM, afin de mieux anticiper et gérer les impacts des événements météorologiques extrêmes.

 
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