Des militants pro-palestiniens sont entrés ce lundi 4 novembre dans les locaux de la FFF pour protester contre la tenue du match France-Israël au Stade de France le 14 novembre.
ud83dudea8En cours à Paris : des militants pro-palestiniens viennent de pénétrer dans les locaux du @FFF pour exiger l’annulation de la prochaine rencontre France-Israël et dénoncer les violations du droit international par ud83cuddeeud83cuddf1. #Paris #Gaza pic.twitter.com/PQgZUQkzG9
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Ce lundi 4 novembre 2024, de nombreux manifestants vêtus de keffiehs et de drapeaux palestiniens sont entrés dans les locaux de la FFF, boulevard de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris. Ils étaient une quarantaine de l’association « Stop au génocide » à manifester contre la tenue du prochain match de football entre la France et Israël le 14 novembre au Stade de France. Un match qui s’inscrit dans le cadre de la récente compétition décriée qu’est la Ligue des Nations.
Ces militants sont entrés avec de nombreuses pancartes « Palestine libre », « Gaza, stop au génocide ! », « Non au match France-Israël au Stade de France », « Ligue des champions du génocide », dénonçant ainsi la lutte acharnée de l’État hébreu contre le Hamas. dans la bande de Gaza depuis plus d’un an maintenant.
Ces derniers ont pris place à l’entrée du siège de la FFF. Deux sélections qui s’affrontaient déjà le 10 octobre dernier, à Budapest, en Hongrie, avec un succès 4-1 pour les Bleus. Les militants sont restés environ une heure. Vers 17 heures, ils étaient encerclés par une trentaine de CRS. Ils ont ensuite été évacués dans le calme. Le principe d’une rencontre de deux de leurs délégués avec un leader de la FFF mardi vers 18 heures a été approuvé.
Une confrontation placée à haut risque
Le 1er novembre, avec nos confrères de BFMTVBruno Retailleau a déclaré que afin d’éviter des incidents une adaptation du système de sécurité n’est pas totalement exclue, avec également l’idée d’une jauge de spectateurs. Mais contrairement à la Belgique qui a choisi de délocaliser son match contre Israël à Debrecen (Hongrie), la France ne compte pas renoncer au Stade de France. “pour une question de principe”selon le Premier ministre.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a précisé le 17 octobre que la réunion était classée comme « risque élevé » et sera supervisé par « un système de sécurité extrêmement renforcé à l’extérieur comme à l’intérieur » depuis l’enceinte du Stade de France.
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