plus qu’une Grande Cause Nationale, une urgence sanitaire absolue

plus qu’une Grande Cause Nationale, une urgence sanitaire absolue
plus qu’une Grande Cause Nationale, une urgence sanitaire absolue

Peut-être l’avez-vous déjà remarqué dans votre ville, sur votre lieu de travail, en vacances ou dans les médias : cette année, le gouvernement a décidé de nous faire bouger 30 minutes par jour, en multipliant dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2024 les événements, campagnes et des initiatives pour nous faire enfin nous lever de nos chaises. Une noble ambition qui, loin de se cantonner au projet politique de « construire une nation sportive » en surfant sur la vague olympique, répond à une situation sanitaire alarmante. Un simple coup d’œil sur les chiffres suffit pour se rendre compte de l’ampleur du désastre : 95 % des adultes français ont un mode de vie trop sédentaire et voient leurs risques de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète augmenter. flèche.

Avec en moyenne 12 heures en position assise par jour de travail et 3 heures quotidiennes devant un écran en dehors de toute activité professionnelle, les Homo sapiens de 2024 sur-stimulent leur cerveau et oublient de fléchir leurs muscles. De leur côté, 50 % des adolescents passent plus de 4,5 heures devant un écran – et leur capital santé se réduit drastiquement (-25 % en 40 ans). Et si l’on peut affirmer que le développement du télétravail et de la surexposition aux écrans est un phénomène mondial, on retiendra qu’en 2020 la se classait 119e sur 146 au classement de l’OMS sur la pratique d’une activité physique et sportive chez les 11-17 ans. les vieux…

PARIS 2024, accélérateur de progrès social

« Personne ne devrait ignorer qu’un mode de vie sédentaire est une bombe à retardement pour la santé, explique Vincent Roger, délégué au ministère des Sports chargé de la Grande Cause Nationale 2024. Si nous voulons éviter une épidémie de maladies liées au manque d’activité physique, il est impératif de changer collectivement nos modes de vie. En cette année olympique et de grande cause, nous avons multiplié partout en France les actions dédiées et les campagnes de communication pour déclencher une prise de conscience collective et initier un changement profond, mais il faudra poursuivre nos efforts dans la durée. »

Si le site de la Grande Cause (www.grandecause-sport.fr) regorge de témoignages de sportifs et de conseils pratiques pour bouger sans avoir à chausser ses baskets, les changements sociétaux qui s’imposent nécessitent en revanche de remettre en question des siècles de savoir-faire. Pensées cartésiennes, qui ont longtemps relégué l’activité physique et sportive au rang de passe-temps optionnel, voire de discipline scolaire.

Un vaste projet qui interrogera la place du sport à l’école, mais aussi à l’université, où seulement un cinquième des étudiants parviennent à continuer à pratiquer du sport. Les employeurs et les collectivités sont également invités à réfléchir à la place du sport dans la vie professionnelle et dans l’espace urbain, à la fois pour améliorer la qualité de vie et créer du lien social. Et si au pays des Lumières, le sport devenait enfin l’expression d’une véritable culture, capable de fédérer la population dans un élan de joie, d’épanouissement et de partage ?

En attendant d’atteindre cet idéal que n’aurait pas renié Pierre de Coubertin qui nous invitait à nous réconcilier » deux anciennes divorcées qui sont musclées et mentales », n’oubliez pas de bouger 30 minutes par jour, de vous étirer dès que vous le pouvez et de profiter de votre dimanche pour faire un petit renforcement musculaire !

 
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