« L’Académie Goncourt couronne un livre où le lyrisme rivalise avec la tragédie, et qui donne voix aux souffrances liées à une période noire de l’Algérie, celle des femmes en particulier. Ce roman montre comment la littérature, dans sa grande liberté d’auscultation du réel, sa densité émotionnelle, trace à côté de l’histoire historique d’un peuple, un autre chemin de la mémoire », a salué Philippe Claudel.
“Houris”, qui dans la foi musulmane désigne les jeunes filles promises au paradis, est un roman sombre sur le sort de l’Aube, une jeune femme muette depuis qu’un islamiste lui a tranché la gorge le 31 décembre 1999.
“Je suis très content, c’est cliché, mais pas d’autres mots”, a réagi l’écrivain de 54 ans.
Gaël Faye récompensé par le Renaudot
Le romancier et chanteur Gaël Faye, qui faisait partie des favoris du Goncourt, a reçu le prix Renaudot pour son deuxième roman « Jacaranda » sur la reconstruction du Rwanda après le génocide de 1994.
Alors que dans le premier « Petit Pays », prix Goncourt du lycée 2016 et énorme succès en librairie, l’auteur prenait le point de vue d’un garçon qui a grandi au Burundi, cette fois le narrateur a grandi en France, à Versailles. , d’un père français et d’une mère rwandaise. Ce jeune homme, Milan, va découvrir Kigali, l’omniprésence de la mémoire du génocide, et des membres de sa famille.
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