pourquoi la France fait-elle tellement mieux que ses voisins ? – .

pourquoi la France fait-elle tellement mieux que ses voisins ? – .
pourquoi la France fait-elle tellement mieux que ses voisins ? – .

CONTRE’C’est un fait et un véritable problème de santé publique, l’obésité est en croissance partout dans le monde et touche désormais 16% de la population mondiale, selon une étude publiée le 1euh en mars dernier dans la revue scientifique La Lancette. Cette étude majeure, menée par la NCD Risk Factor Collaboration, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fournit des données particulièrement intéressantes à l’échelle mondiale et nationale.

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L’étude s’appuie sur des données enregistrées sur 220 millions de personnes âgées de plus de 5 ans, réparties en deux groupes distinguant celles de plus de 20 ans et celles de moins de 20 ans, dans 190 pays. Le critère d’étude utilisé est l’IMC, indice de masse corporelle, un critère qui est loin d’être parfait à l’échelle individuelle mais qui permet un portrait épidémiologique assez précis de l’obésité à l’échelle. nations.

Tradition agricole

Les chiffres du surpoids et de l’obésité sont préoccupants. Pour rappel, le surpoids se caractérise lorsque l’IMC est supérieur à 25 et l’obésité, supérieur à 30 (prenez vos calculatrices !). En l’espace de trente ans, le taux d’obésité a quadruplé tant chez les jeunes filles que chez les garçons et ce taux a plus que doublé chez les adultes. A l’inverse, l’insuffisance pondérale, qui est l’indicateur révélateur de la dénutrition, diminue et diminue de moitié, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, mais des progrès restent à faire pour que tous les êtres humains mangent à leur maximum. faim. Et sainement.

Si l’on regarde de plus près le classement de l’OMS, la France est le deuxième pays développé, après le Japon, qui compte le moins de personnes souffrant d’obésité. En effet, tant les États-Unis que nos voisins – l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni – comptent bien plus de personnes en surpoids et obèses que la France.

LIRE AUSSI Quel est le meilleur régime après 50 ans ? La France n’échappe pourtant pas à l’augmentation du nombre de personnes obèses et en surpoids, mais semble résister au désastre sanitaire qui touche de nombreux pays dont les systèmes de santé sont comparables au nôtre. Comment l’expliquer ?

L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard disait, non sans ironie et affection, que la France est un pays de paysans et de notaires. Notre tradition agricole est forte, ancrée dans nos habitudes et nos nombreux marchés, nous sommes amoureux des produits du terroir, des fruits et légumes, et contrairement aux Anglo-Saxons, nous pratiquons encore très largement l’art de la cuisine.

Plats transformés riches en mauvaises graisses

Le modèle alimentaire français reste profondément structuré autour de trois repas quotidiens et le snacking ne fait heureusement pas partie de notre culture. Contrairement à de nombreux pays où les enfants emmènent leurs boîte à déjeuner pour le déjeuner, les jeunes Français ont la chance de manger dans des cantines collectives qui, même si pas toujours savoureuses, font un effort remarquable pour équilibrer les repas tout au long de la semaine.

Enfin, le modèle alimentaire français est un cousin du régime méditerranéen dont les bienfaits sur la santé sont largement scientifiquement documentés. Pour rappel, cette alimentation est riche en fruits et légumes et relativement pauvre en protéines animales.

LIRE AUSSI Le business en plein essor des médicaments anti-obésitéDerrière cette bonne nouvelle se cachent malheureusement de grandes disparités sociales entre les plus démunis et, à l’inverse, les plus aisés. L’obésité et le surpoids touchent plus largement les Français les plus défavorisés et les exposent aux maladies de civilisation comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Il est parfois moins cher de manger avec des plats préparés dont la composition laisse malheureusement souvent à désirer.

Ces plats sont trop transformés, riches en sel et en mauvaises graisses saturées et mal équilibrés. L’effort collectif doit se poursuivre pour permettre aux plus défavorisés d’avoir accès à une alimentation saine et peu coûteuse. On ne le dira jamais assez, les deux piliers de la lutte contre l’obésité sont l’alimentation et l’activité physique régulière.

La culture culinaire française, avec ses nombreux marchés, résiste à l’invasion des plats préparés ultra-transformés, et on ne peut que s’en réjouir. Le succès des émissions culinaires ne se dément pas et reflète certainement le goût des Français pour la cuisine. Soyons-en fiers !

 
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