Ce que l’Union européenne apporte concrètement à Brest

Ce que l’Union européenne apporte concrètement à Brest
Ce que l’Union européenne apporte concrètement à Brest

Feder, FSE, Interreg… Si l’on excepte le programme éducatif Erasmus +, que les familles connaissent bien, les acronymes barbares du jargon bruxellois ne contribuent pas à rapprocher l’Europe du citoyen. Et pourtant, à Brest, l’Europe est partout, sous nos yeux. Elle intervient d’abord en soutien de grands projets structurants. Par exemple, l’UE a contribué 15 millions d’euros à la création de la première ligne de tramway, 6 millions d’euros à la réhabilitation des Ateliers des Capucins et 1,50 million d’euros à la création de la bibliothèque François-Média. Mitterrand. Sur la période 2014-2020, 6 millions d’euros ont été consacrés à la rénovation énergétique du parc social BMH, 4 millions d’euros pour le téléphérique urbain, 1 million d’euros pour le développement des usages numériques. Le Fonds européen de développement régional (FEDER) a également prévu 6,70 millions d’euros pour la modernisation de la flotte océanique et 15 millions d’euros pour l’extension du nouveau terminal d’énergies marines renouvelables (EMR) du port de Brest.

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  • 2,7,5 millions dans le cadre du plan de relance post-covid

    On l’a peut-être déjà oublié, mais l’Europe était en première ligne pour réparer les dégâts de la pandémie de 2020 sur les territoires. Dans le cadre du plan REACT-EU, 7,50 millions d’euros de crédits exceptionnels ont été alloués à Brest, pour soutenir des projets visant à accélérer la transition écologique. L’UE a ainsi financé l’installation de la recharge électrique du réseau de bus couplée à l’électrification du dépôt Bibus (3,06 millions d’euros). Il a également injecté 1,97 M€ pour l’installation d’abris photovoltaïques pour la production locale d’énergie solaire, 1,66 M€ pour la rénovation énergétique du groupe scolaire de Kerargaouyat et 773 000 € pour la création de nouvelles pistes cyclables.

  • 3 Un levier pour l’emploi et l’insertion

    L’UE agit également sur le front de l’intégration, à travers le Fonds social européen (FSE). Pour la période 2014-2020, les Défis Emploi du pays de Brest ont bénéficié de 8,80 M€. De grands projets d’insertion sont donc financés par l’Europe, comme par exemple en 2023 près de 14 000 heures de travail qui ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de participer aux travaux de rénovation urbaine en cours à Bellevue et Recouvrance-Quéliverzan. D’autres projets locaux d’insertion ont également bénéficié du FSE : Terre en Espoir Papier, qui emploie seize personnes en CDI à Guipavas, dans la collecte des matières (papier, carton, plastiques) qui sont ensuite triées en atelier ; ou encore Sato Relais qui accompagne les salariés de Bellevue dans l’atelier de couture et de retouche « Fil à Fil ».

  • 4 Une coopération fructueuse entre les territoires européens

Ce n’est pas la partie la plus visible de l’iceberg. Sur la période 2014-2020, Brest Métropole a participé à huit projets de coopération européenne cofinancés par l’UE. Ces programmes (Interreg, Horizon 2020, Orate, FAMI) financent des échanges de bonnes pratiques, mais permettent de soutenir des actions clairement visibles à Brest. Ainsi, pour lutter contre la pollution plastique, 1,20 million d’euros ont été injectés par l’Europe pour l’installation de filets de rétention des déchets au port de commerce de Stangalar et de Spernot. Dans la lutte contre les inondations, 210 000 € ont irrigué le territoire, conduisant par exemple à la création d’un parc inondable à Kertatupage, à l’aménagement du parc Keravelloc ou encore à la remise à l’air libre du cours d’eau. Le Spernot.

 
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