L’astronaute, dont l’identité reste confidentielle, faisait partie de l’équipage de quatre personnes qui a quitté l’ISS à bord d’une capsule. EspaceX. La mission, initialement prévue pour une durée plus courte, a été prolongée en raison de plusieurs revers : problèmes avec la capsule Starliner de Boeing et les perturbations météorologiques liées à l’ouragan Milton ont retardé leur retour de près de deux mois. Ces imprévus ont contraint l’équipage à rester en orbite jusqu’en septembre, leur retour étant finalement prévu pour octobre.
Un atterrissage en douceur mais un bilan de santé inquiétant
Après une rentrée atmosphérique réussie et un amerrissage au large des côtes de Floride, l’équipage a été emmené pour des examens médicaux de routine à bord du navire de récupération. Mais très vite, l’astronaute en question présentait un « problème médical » qui nécessitait un transfert immédiat vers un hôpital de Paris. Pensacolaen Floride. Bien que la NASA lui ait assuré qu’il était dans un état stable, il reste hospitalisé par mesure de précaution.
L’impact de l’apesanteur : un défi pour les astronautes
Les longues missions dans l’espace posent de véritables défis physiques aux astronautes. Après plusieurs mois en apesanteur, il est fréquent de rencontrer des difficultés d’adaptation à la gravité terrestre, notamment en termes de désorientation, de perte musculaire et de fragilisation osseuse. Même si la NASA n’a pas divulgué la nature exacte des soucis médicaux de l’astronaute, ce type de complication est courant pour les équipages revenant de longues missions.
L’équipage est revenu sain et sauf… sauf un
L’astronaute en question est le seul membre de l’équipage à rester à l’hôpital. Les trois autres membres sont retournés à Centre spatial Johnson de la NASA à Houston, où ils reprendront leur réhabilitation. Les nouveaux arrivants à bord de l’ISS, envoyés par SpaceX et Starliner, assureront la continuité des missions jusqu’à leur retour prévu en février.
Si le mystère plane sur les détails de cet incident, il met en lumière les risques sanitaires inhérents aux missions spatiales de longue durée et le défi physique que représente le retour sur Terre pour les astronautes.