Israël a officiellement informé l’ONU de l’annulation de l’accord avec l’Agence palestinienne pour les réfugiés

Israël a officiellement informé l’ONU de l’annulation de l’accord avec l’Agence palestinienne pour les réfugiés
Israël a officiellement informé l’ONU de l’annulation de l’accord avec l’Agence palestinienne pour les réfugiés

Israël a officiellement informé lundi les Nations Unies de l’annulation de l’accord avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), voté la semaine dernière par le Parlement israélien, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. .

« Sur instructions du ministre des Affaires étrangères Israel Katz, le ministère des Affaires étrangères a notifié à l’ONU l’annulation de l’accord entre l’État d’Israël et l’UNRWA (l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) », note le ministère israélien des Affaires étrangères.

La semaine dernière, les députés israéliens ont décidé d’interdire dans un délai de 90 jours l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, alors que de nouvelles opérations dans la bande de Gaza menacent la vie de dizaines de milliers de civils. L’ONU a immédiatement parlé de « conséquences dévastatrices » pour les Palestiniens. De son côté, l’UNRWA a dénoncé une mesure « scandaleuse » à son encontre, alors qu’elle est l’acteur principal des opérations humanitaires dans la bande de Gaza.

Ce texte devrait limiter l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. En fait, il interdit aux responsables israéliens de travailler avec l’UNRWA et ses employés. En fait, cette nouvelle législation rendra presque impossible le travail de l’UNRWA à Gaza et en Cisjordanie : « La coordination avec les autorités israéliennes sera bloquée et les permis d’entrée dans les territoires occupés refusés », a dénoncé l’UNRWA.

Colonne vertébrale de l’aide à Gaza

Mais selon Israël, très critique à l’égard de cette organisation depuis longtemps, elle est accusée par le gouvernement d’avoir participé activement aux attentats du 7 octobre 2023. « Il existe un lien profond entre l’organisation terroriste (Hamas) et l’Unrwa, et Israël ne peut pas le tolérer », a insisté Yuli Edelstein, l’un des députés à l’origine du texte. Plusieurs enquêtes ont mis en lumière des « problèmes liés à la neutralité » à l’UNRWA. L’un d’eux a déterminé que neuf salariés « auraient pu être impliqués » dans l’attentat du 7 octobre, avant d’être licenciés en août. Plus tôt cette année, 10 autres employés ont été licenciés pour les mêmes raisons.

Cependant, un audit international indépendant, dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a nuancé les accusations d’infiltration massive, indiquant que l’État juif devait « apporter la preuve » de ces allégations même s’il reconnaissait une possible détournement de quelques individus. Mais en aucun cas cela ne pourrait conduire à la fermeture de cette agence qui reste « irremplaçable et indispensable ».

Dans la bande de Gaza, l’UNRWA compte 58 camps de réfugiés officiels et gère plus de 700 écoles pour plus de 540 000 élèves. Elle gère également 141 établissements de soins de santé primaires, avec près de sept millions de visites de patients chaque année, et fournit une aide alimentaire à 1,8 million de personnes. L’UNRWA était considérée comme la « colonne vertébrale » de l’aide à Gaza.

« Sans l’UNRWA, les distributions d’aide alimentaire, ainsi que l’accès aux soins de santé et aux abris pour la plupart de la population de Gaza, cesseraient. Sans l’Unrwa, l’accès à l’éducation de centaines de milliers d’enfants serait compromis, et avec lui l’avenir d’une génération », a déploré Philippe Lazzarini, directeur de l’Unrwa.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ces 2 paires de baskets Hoka font forte impression (et leur prix très réduit n’y est pas pour rien)
NEXT Les chaussures Columbia au meilleur prix ? C’est chez Amazon que ça se passe