Il était l’un des rares producteurs dont le nom était connu du public : Quincy Delight Jones Jr, dit Quincy Jones, est décédé dimanche 3 novembre 2024 à Los Angeles, selon un communiqué de ses proches relayé par l’Associated Press. agence. .
Il doit notamment sa renommée à ses collaborations avec Michael Jackson, icône de la pop pour qui il a réalisé, entre autres albums, le culte Thriller (1982). Cependant, sa carrière de musicien – il était un pianiste et trompettiste accompli – a débuté dans les années 1950.
Le Monde rappelle ainsi que Quincy Jones avait « grandi » avec le Jazz, genre qui lui avait permis, à travers des expériences dans la composition, l’arrangement et la réalisation de musiques de films et de génériques de spectacles et autres programmes télévisés (L’homme de ferle Spectacle de Bill Cosby etc), pour maîtriser l’Art de la production musicale.
Une expérience forgée par de multiples rencontres
Après avoir joué avec le grand trompettiste et chef d’orchestre Dizzy Gillespie et le compositeur Lalo Schifrin (Mission impossible, Starsky et Hutch etc), Quincy Jones était passé par Paris où, à seulement 24 ans, il avait travaillé pour des artistes comme Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel…
Victime d’une rupture d’anévrisme en août 1974, il doit interrompre temporairement toute activité professionnelle… avant de rencontrer le jeune Michael Jackson, pour qui il réalise alors Hors du mur (1979), premier album solo de l’ex-Jackson Five.
Succès et reconnaissance mondiale
Mais l’apothéose vient avec Thriller (1982), deuxième album solo du « petit prince de la pop » dont Jones a « créé » la signature sonore et qui reste, à ce jour, l’album le plus vendu de tous les temps (avec plus de 60 millions d’exemplaires).
Depuis, Quincy Jones n’a cessé d’apposer sa « signature » tant prisée sur de nombreux albums, musiques de films et événements musicaux (comme l’organisation de l’enregistrement de Nous sommes le monde [1984]chant humanitaire contre la famine en Ethiopie).
Notre dossier « Musique »
La disparition de ce monstre sacré de la musique moderne, auteur de plus de trente albums en son propre nom, plonge dans le deuil sa nombreuse famille (il s’était marié trois fois et était devenu père de sept enfants) et ses non moins nombreux admirateurs de le monde.