Le président d’Ensemble Pour la République et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo, a officiellement pris position en faveur du référendum constitutionnel prévu le 16 novembre. Dans une déclaration publique faite à Libreville le 4 novembre, Minlama Mintogo a souligné l’importance cruciale de ce référendum pour l’avenir du Gabon, invitant ses compatriotes à voter pour le « Oui » pour garantir un retour à la stabilité et à la paix. normalité institutionnelle.
Pour Minlama Mintogo, la nouvelle constitution, bien que perfectible, représente une avancée démocratique significative par rapport à celle adoptée en 2023 lors du dialogue politique. Il note plusieurs avancées majeures, comme la limitation du nombre de mandats présidentiels, le retour aux élections à deux tours, l’interdiction de toute succession dynastique au sein des familles, ainsi qu’une clarification des procédures de gestion des vacances de pouvoir. Ces éléments, affirme-t-il, « sont des piliers essentiels pour établir une véritable République ».
Reconnaissant les imperfections du texte, le leader politique appelle néanmoins les Gabonais à aller à l’essentiel. ” Aucune constitution n’est parfaite, mais cette version constitue une base solide qui peut être améliorée au fil du temps. », précise-t-il. Il souligne également l’absence de plans concrets pour gérer les conséquences d’une victoire de « Non » au référendum. Selon Minlama Mintogo, cette option risquerait d’enliser le pays dans une crise politique prolongée, exacerbant les difficultés économiques et sociales.
Dans un contexte de transition jugé « inconfortable », il estime que le vote du « Oui » est l’option la plus responsable pour éviter une impasse politique et permettre au Gabon de se doter d’institutions légitimes. ” Le 16 novembre, en votant Oui, nous offrons au Gabon l’opportunité de sortir de la transition et de se concentrer sur les vrais défis sociaux et économiques. », a-t-il conclu.
Dieudonné Minlama Mintogo appelle ainsi ses concitoyens à une mobilisation massive en faveur de « Oui », qu’il décrit comme un choix de « sérénité, responsabilité et stabilité ».
