Laurent Gerra a toujours été un comédien aux idées fortes. En effet, il n’a jamais eu la langue dans sa poche et a toujours fait preuve d’un certain scepticisme à l’égard des nouvelles générations. L’imitateur a donc depuis de nombreuses années caricaturé tout le temps et ça ne semble pas s’arrêter de sitôt. Il a ainsi été invité sur RTL, et l’humoriste n’a rien perdu de sa verve et de sa franchise légendaires.
Laurent Gerra, en l’espace de quelques minutes d’interview, a habillé Aya Nakamura, les JO et Paris pour l’hiver. Très critique envers des Jeux Olympiques et surtout la cérémonie d’ouverturel’imitateur a sorti le sulfateur. Il a également livré son ressenti sur Paris, ville qu’il déteste au plus haut point, mais où il est obligé de venir pour des raisons professionnelles.
Laurent Gerra aborde la cérémonie des Jeux Olympiques
Présentant actuellement son one-man show, Laurent Gerra se met à table. Le célèbre imitateur était donc l’invité de Nous faisons à nouveau de la télé sur RTL. Interrogé sur son ressenti autour des Jeux Olympiques, il n’a pas mâché ses mots. Comme d’habitude, il s’est effectivement montré très dur envers les organisateurs et le spectacle qui était proposé. Toujours très moqueur des nouvelles cultures, il s’en est ouvertement pris à Aya Nakamura.
« Tout ce dont je me moque dans mon émission a été rassemblé lors de cette cérémonie. Nous avions tout. Trois heures avec des gens sur des péniches qui se disent bonjour, avec des rappeurs et Aya Nakamura. Il fallait que la chose soit fanée ! Tout le monde était fier d’être français et je riais jusqu’aux larmes. Je me suis dit, ce n’est pas possible qu’on donne une image comme celle de la France. Je veux être progressiste, mais pas avec des choses ridicules en tout cas. ».
Son aversion pour Paris
Autre sujet d’aversion pour Laurent Gerra, la capitale. L’imitateur qui a bâti sa carrière en écumant les théâtres parisiens ne supporte pas la vie là-bas. Il y vient uniquement pour des raisons professionnelles. L’humoriste a en effet choisi de vivre loin du tumulte parisien. Il appréciait également peu le retour des pensionnaires après un été olympique qui avait vu les rues de Paris désertées.
« Les JO sont finis, tous les rats sont revenus… Je passe deux ou trois jours à Paris, je concentre toutes mes réunions, je n’ai plus d’appartement, je vis dans les bureaux, j’ai un petit studio où je suis à l’aise. Je n’ai jamais vraiment aimé Paris. Lyon devrait être la capitale ! « . Laurent Gerra a donc choisi de résider entre Lyon et son chalet situé en Haute Maurienne.