Informations clés
- Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se sont établis à 73,10 dollars le baril, en hausse de 0,4 pour cent.
- Le pétrole brut WTI a gagné 0,3 pour cent, clôturant à 69,49 dollars le baril.
- Les représailles potentielles de l’Iran contre Israël ont contribué à la hausse des prix, mais la production record de pétrole américain a eu un effet à la baisse sur les prix tout au long de la semaine.
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi en raison des inquiétudes concernant d’éventuelles représailles iraniennes contre Israël. Des rapports indiquent que l’Iran se prépare à lancer une attaque depuis l’Irak dans les prochains jours, augmentant ainsi les tensions au Moyen-Orient. Ces gains ont toutefois été partiellement contrebalancés par la production record de pétrole aux États-Unis, qui a exercé une pression à la baisse sur les prix tout au long de la semaine.
Les contrats à terme sur le Brent se sont établis à 73,10 dollars le baril, en hausse de 0,4 pour cent, tandis que le WTI a gagné 0,3 pour cent, clôturant à 69,49 dollars le baril. Bien qu’ils aient atteint des sommets de plus de 2 dollars le baril en début de séance, les deux indices de référence ont enregistré des baisses hebdomadaires. Le Brent a chuté d’environ 4 pour cent et le WTI d’environ 3 pour cent.
Production pétrolière mondiale et réponse de l’OPEP+
Les analystes suggèrent que la réponse de l’Iran pourrait être limitée, à l’instar de la frappe limitée d’Israël le week-end dernier. L’objectif premier semble être de faire une démonstration de force plutôt que de déclencher une guerre ouverte. Le conflit actuel entre l’Iran et Israël découle d’hostilités plus larges au Moyen-Orient, déclenchées par les combats à Gaza.
L’Iran, membre de l’OPEP, a produit environ 4 millions de barils par jour (b/j) de pétrole en 2023. Les projections indiquent que les exportations de pétrole iranien pourraient atteindre environ 1,5 million de b/j en 2024, soit une augmentation par rapport aux estimations de 1,4 million de b/j en 2023.
Production pétrolière aux États-Unis et impact économique
Pendant ce temps, l’OPEP+ envisage de retarder l’augmentation de sa production prévue en décembre en raison des inquiétudes concernant le ralentissement de la demande de pétrole et l’augmentation des niveaux d’offre. Une décision à ce sujet pourrait être prise dès la semaine prochaine. Ce groupe comprend les membres de l’OPEP et leurs alliés, notamment la Russie et le Kazakhstan.
Les chiffres de production record des compagnies pétrolières américaines contribuent à la pression à la hausse sur les prix du pétrole. Exxon Mobil a enregistré une production mondiale record, tandis que Chevron a réalisé une production record aux États-Unis. En outre, l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a révélé que les foreurs ont extrait un volume record de 13,5 millions de b/j de pétrole, dépassant les précédents records établis en août et prévus depuis des années. 2024 et 2025.
Marché du travail et projections économiques aux États-Unis
Malgré ces évolutions, la croissance de l’emploi aux États-Unis a presque stagné en octobre, les grèves dans l’industrie aérospatiale et les ouragans ayant affecté les taux de réponse aux enquêtes. Cette incertitude entourant le marché du travail complique les projections économiques à l’approche de l’élection présidentielle, où les sondages indiquent une course serrée entre la vice-présidente Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump.
Les économistes prévoient que la Réserve fédérale réduira ses taux d’intérêt de 25 points de base la semaine prochaine, poursuivant sa tendance à assouplir sa politique monétaire après avoir augmenté de manière agressive les taux en 2022 et 2023 pour lutter contre l’inflation. La possibilité d’une baisse des taux d’intérêt pourrait stimuler la croissance économique et accroître la demande de pétrole.
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