Si Jean-Paul Rouve est connu pour former un duo comique mémorable avec Isabelle Nanty dans la saga des Tuche, l’acteur reste très discret sur sa vie amoureuse. Il a pourtant eu une belle histoire avec Bénédicte Martin, une auteure de talent qui a su se faire un nom dans le monde littéraire.
Une rencontre qui change tout
Bénédicte Martin n’était pas prédestinée à devenir écrivain. Étudiante en philosophie, elle travaille d’abord comme habilleuse sur des défilés de mode. C’est au fil de rencontres qu’elle publie enfin son premier roman, « Warm Up », en 2003.J’ai vite compris que cette notoriété ne dépassait pas Paris, qu’elle durait deux mois au maximum, et qu’un petit écrivain en chassait un autre tous les trimestres dans ce milieu.», confiait-elle au magazine Gonzaï en 2018. «Après ça, je me suis retiré, j’ai rencontré le père de mon fils et j’ai arrêté de sortir.»
De cette union est né Clotaire en 2007, fils unique de Jean-Paul Rouve et Bénédicte Martin. Le jeune garçon a même fait une brève apparition dans l’émission Burger Quiz en 2019, aux côtés de son père.
Les défis de la maternité
Si Bénédicte Martin a retrouvé l’amour auprès de Jean-Paul Rouve, elle avoue avoir eu quelques difficultés à endosser le rôle de mère. “Je me pose souvent la question de la transmission. (…) Mon prochain livre portera également sur cela, et plus précisément sur la difficulté que j’éprouve à avoir un fils alors que le monde des garçons m’est assez inconnu ; J’aurais sans doute trouvé plus facile d’élever une fille ; un garçon, ça me dérange“, a-t-elle expliqué avec sincérité. “Physiquement, il est différent de moi ; il a son caractère ; Je me retrouve en terres inconnues avec lui.»
L’auteure, qui a écrit sept livres à ce jour, avoue qu’elle ne se sent pas toujours à l’aise dans son rôle de mère : « Je ne me suis jamais reconnue dans les discussions entre mères ou les réunions parents-profs. Ce rôle de mère ne me vient pas naturellement. Elle s’intéresse malgré tout à la question de la transmission et souhaite explorer cette thématique dans ses écrits.
Une féministe engagée mais indépendante
Souvent qualifiée d’« écrivaine érotico-féministe », Bénédicte Martin refuse les étiquettes. “J’en ai marre de jouer l’écrivaine érotico-féministe de service. Je n’aime pas les églises, les castes ou les groupes : je trouve cela dangereux. (…) Je suis féministe à mon compte ; Je n’ai rien à prêcher. Et j’espère que les futures femmes n’auront pas nécessairement besoin de s’unir pour se défendre. Une position forte pour cet auteur engagé mais indépendant.
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