Israël a subi plusieurs attaques aériennes depuis vendredi soir. Une grève a fait une vingtaine de blessés dans une ville proche de Tel-Aviv. La ville côtière d’Eilat a également été visée, mais les drones ont été interceptés au-dessus de la mer Rouge.
Les incontournables
- Le guide suprême de la République islamique d’Iran a menacé de riposter contre toute attaque contre son pays ou ses alliés, qu’il s’agisse des « États-Unis » ou du « régime sioniste ».
- Une frappe sur Tira, au nord-est de Tel Aviv, a blessé 19 personnes. Sept personnes ont été hospitalisées avec des blessures modérées ou mineures ainsi que de l’anxiété, selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.
- Le Pentagone a annoncé vendredi soir un déploiement militaire dans la région « dans les prochains mois » pour « la défense d’Israël ».
Dernières mises à jour
17h28 – Nouveaux raids meurtriers sur le nord de Gaza
L’ONU dénonce une situation « apocalyptique » à Gaza après que l’armée israélienne a mené de nouveaux raids meurtriers dans le nord. Un responsable du Hamas a déclaré à l’AFP qu’il avait refusé d’étudier une proposition de courte trêve à Gaza.
16h28 – Le bilan des morts s’alourdit à Gaza
Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas dresse un nouveau bilan depuis le début de la guerre le 7 octobre. 43 314 personnes seraient mortes en Palestine. Le dernier bilan, daté de vendredi, faisait état de 43.259 décès.
15h02 – Le Pentagone enverra des troupes dans la région
Dans un communiqué, le Pentagone a assuré que des soldats seraient déployés « dans les prochains mois » pour défendre son allié. Le chef du Pentagone “continue de préciser que si l’Iran, ses partenaires ou groupes affiliés profitent de ce moment pour cibler le personnel ou les intérêts américains dans la région, les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires” pour se défendre. Quelques heures plus tard, l’ayatollah Ali Khamenei a menacé de riposter contre toute attaque contre l’Iran ou ses groupes alliés, citant spécifiquement les États-Unis.
13h01 – L’Iran intensifie ses frappes contre Israël
Après que le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, ait promis de répondre à toute attaque d’Israël et des États-Unis, plusieurs raids aériens ont été lancés vers l’État juif. La ville de Tira, à 25 km au nord-est de Tel Aviv, a été touchée, faisant 19 blessés. La ville côtière d’Eilat a également été visée, mais Tsahal a affirmé avoir intercepté plusieurs drones au-dessus de la mer Rouge.
43 259. C’est le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis l’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël. Un chiffre communiqué par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas lundi 14 octobre 2024 et qui révèle l’intensité des combats qui durent depuis maintenant plus d’un an. Au fil des mois, les tensions se sont intensifiées et, dès le 27 octobre 2023, Israël a étendu son opération terrestre à Gaza. L’objectif de Netanyahu et de Tsahal est clair : « anéantir » le Hamas. Un cessez-le-feu d’une semaine a néanmoins eu lieu en novembre 2023. Après un bond en avant significatif, le 13 avril 2024, l’Iran a lancé sa première attaque massive contre Israël. Allié du Hamas, l’Iran a alors tiré près de 350 drones explosifs et missiles sur l’État hébreu. Une attaque en réponse aux missiles tirés sur l’ambassade de Damas, en Syrie, le 1er avril, au cours de laquelle 11 personnes ont perdu la vie, dont sept Corps des Gardiens de la révolution islamique.
Mardi 17 septembre 2024, un nouveau type d’attaque fait irruption dans la guerre. Les téléavertisseurs et les talkies-walkies du Hezbollah explosent. Douze morts et près de 3 000 blessés ont été recensés au Liban. Depuis ses explosions coordonnées, Israël a continué de frapper le Liban avec des raids aériens ou terrestres. Plus de 1 000 personnes sont tuées dans les frappes de Tsahal et des milliers de Libanais sont contraints de se déplacer. Le 1er octobre 2024, l’Iran a répondu en envoyant près de 200 missiles balistiques directement en Israël. Depuis, les deux pays se livrent une guerre sans merci. Le 8 octobre 2024, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a menacé le Liban de « destructions et de souffrances comme celles que nous voyons à Gaza » si la population du pays ne se « libérait » pas du Hezbollah. Des propos qualifiés de « provocation » par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Lundi 14 octobre 2024, le Hezbollah libanais a menacé Israël de nouvelles attaques dans un communiqué. Pour rappel, le Hezbollah avait frappé Haïfa deux jours plus tôt, tuant quatre soldats israéliens et en blessant pas moins de 60. En début de semaine, l’organisation terroriste indiquait que « la résistance […] promesse à l’ennemi ». Le raid mené « au sud d’Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de poursuivre ses attaques contre notre peuple », menace-t-elle. Selon des médecins palestiniens cités par Associated Press, la cour d’un hôpital de la bande de Gaza a ensuite été bombardée par l’armée israélienne, tuant au moins quatre personnes et provoquant un incendie dans un camp de personnes déplacées.