Un « agent de haut rang » du Hezbollah a été capturé par Israël, lors d’une opération menée par une unité d’élite de la marine à Batroun, au nord de Beyrouth, après qu’une Source militaire au Liban a fait état de l’enlèvement d’un « civil » par un « commando naval ». ». “Lors d’une opération spéciale menée par “Shayetet 13” (“Flottille-13″, les commandos de la marine) dans la ville libanaise de Batroun, un haut responsable du Hezbollah a été appréhendé”, a indiqué un responsable militaire dans un communiqué.
A LIRE AUSSI Moyen-Orient : le Liban accuse Israël de refuser une trêve après de nouvelles frappes sur BeyrouthL’homme, dont le nom n’a pas été rendu public, « a été transféré sur le territoire israélien » et « fait actuellement l’objet d’une enquête », a ajouté le responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat. . Il est considéré comme un « expert dans son domaine » et est interrogé par une unité de renseignement militaire, a-t-il poursuivi, sans plus de précisions.
Une plainte est déposée
Selon Ani, citant des habitants, « une force militaire » a procédé à un « débarquement depuis la mer sur la côte de Batroun ». Elle « s’est rendue avec tout son armement dans un bungalow près de la plage, kidnappant un Libanais avant de partir en pleine mer à bord d’un hors-bord ». Un photographe de l’AFP à Batroun a vu samedi des soldats libanais inspecter la côte, à proximité du bâtiment où l’homme a été enlevé.
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Une Source proche du dossier a assuré à l’AFP que l’homme kidnappé était en formation à l’Institut des sciences et technologies maritimes (Marsati) et était âgé d’une trentaine d’années. Il résidait dans un logement de l’Institut. C’est la première fois qu’une telle opération se produit depuis le début, il y a plus d’un an, des violences entre le mouvement islamiste libanais Hezbollah et Israël, entré en guerre ouverte le 23 septembre.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a demandé au ministère des Affaires étrangères de déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, selon un communiqué publié par son bureau, précisant que l’armée libanaise et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban menaient également des enquêtes.