Après la victoire 1-0 contre Lens dans un match très dans le style habituel de son équipe, Luis Enrique s’est arrêté au micro de beIN Sports et il a reconnu que son équipe avait manqué de sérénité devant le but pour convertir les nombreuses occasions parisiennes.
L’interview commence par les retrouvailles avec Sonny Anderson, ex-coéquipier du Barça, que Luis Enrique commente : « J’ai eu la chance de jouer avec ce grand monsieur et c’est toujours un plaisir de le revoir. »
Donnarumma est-il blessé ou était-ce juste un choix ?
« Non, non, il n’est pas blessé (en français). Je me suis dit que pour ce match contre Lens, la situation ne serait pas simple et je voulais des joueurs qui soient prêts, le gardien comme les autres. »
L’objectif était de gagner pour remonter au classement, êtes-vous entièrement satisfait du match ?
« Oui, parce que nous savions que ça allait être un match difficile. Lens met beaucoup de pression, ils sont très agressifs et ça rend le match compliqué. Je pense que nous avons bien fait. On n’a pas concrétisé certaines opportunités, il y a eu un manque de sérénité et d’autres choses mais je suis très content, ravi de mon équipe. J’aime ce que je vois et puis il y a la Ligue des Champions qui arrive et qu’on adore. »
Votre milieu de terrain n’est jamais statique et bouge beaucoup, les joueurs changeant constamment de place. Hakimi prend même la hache. Lui demandez-vous ?
« On parle de mobilité, d’occupation des espaces en fonction des joueurs, etc. Cela dépend si on a le ballon ou pas, si l’adversaire nous laissera la liberté ou non. C’est notre idée du jeu. Et pour moi en tant qu’entraîneur, quand on a cette qualité de joueurs et ce niveau, c’est relativement simple de préparer ce type de matches. J’aime beaucoup mon équipe, elle a la bonne attitude et nous générons beaucoup d’occasions de but. On ne marque pas à chaque fois mais il n’y a pas une équipe comme ça. Donc on joue tout le match avec la même énergie, plus ou moins. J’aime beaucoup. »
Dembélé pourrait-il avoir plus d’importance dans l’animation offensive, quitte à changer de tactique pour lui ?
« Ce que j’essaie de faire, c’est de changer de tactique en fonction des joueurs dont je dispose. Si j’avais Messi, ce serait totalement différent. Si c’était Kylian (Mbappé), complètement différent aussi. Cette année, il n’y a ni Neymar, ni Messi, ni Mbappé. Mais Dembélé est un joueur très différent donc il faut s’adapter. Nous cherchons à générer des situations dans lesquelles Ousmane et Bradley, des joueurs de haut niveau offensif, sont plus présents mais il faut aussi défendre. Cette année, je pense que nous sommes meilleurs que l’année dernière car c’est encore plus difficile de nous marquer. Comment faut-il procéder ? En haut ? Vers le bas ? Qui joue le 9 : Ousmane, Bradley, Fabian, Hakimi ? C’est le foot ! »
Nous avons vu vos principes de jeu, mais êtes-vous satisfait du contre-pressing d’aujourd’hui ?
« C’est l’objectif : garder le ballon plus que l’adversaire. Et si on en a plus, on pourra alors mieux lui mettre la pression. C’est quelque chose de vital. Aujourd’hui, il y a eu trop de transitions (depuis Lens) et ce n’est pas bon, ça veut dire que la structure n’était pas bonne pour le pressing. La Ligue des champions approche à grands pas et nous avons vraiment envie de la jouer. »
