Des centaines de personnes ont été impliquées dans une rixe à Poitiers (Vienne), dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre. Le dernier bilan fait état de cinq blessés, touchés par balles, dont un garçon de 15 ans dont le pronostic vital est engagé. est en danger, rapporte France Blue Poitou.
Vers 22h45, jeudi soir, des coups de feu ont été signalés sur la place Coimbra, près du kebab » L’Othentik », dans le quartier des Couronneries à Poitiers, quartier connu pour le trafic de drogue. Selon les premiers éléments de l’enquête, les tirs ont eu lieu » vers la terrasse du restaurant » par trois individus voyageant dans un véhicule.
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Quelques minutes plus tard, une première bagarre éclate. entre bandes rivales sur fond de tensions entre communautés maghrébines et guadeloupéennes », impliquant plusieurs centaines de personnes. Interrogé sur BFMTVle ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué 400 et 600 personnes, équipées de “ttoutes sortes d’armes ».
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« Un nouvel épisode de violences inacceptables »
La maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, a également réagi à travers un communiqué, avant de se rendre sur les lieux de la fusillade, dans le quartier des Couronneries. Elle déplore « un nouvel épisode de violences inacceptables pour le quartier « . Elle appelle « la responsabilité de chacun pour maintenir la paix dans la ville » et salue « la présence renforcée des forces de sécurité ».
De son côté, le député de Vienne, Sacha Houlié, s’est félicité « le courage des policiers et gendarmes qui ont dû faire face à cette situation périlleuse » estimant que cette fusillade « est symptomatique d’une gangrène suite à l’expansion du trafic de drogue ».
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Toujours au micro de BFMTV/RMC, Bruno Retailleau a réitéré sa volonté de lutter contre le trafic de drogue. ” Nous sommes à un point de bascule », a-t-il jugé, évoquant un possible « Mexicainisation du pays ».
Dans la foulée, le ministère de l’Intérieur a décidé d’envoyer 50 policiers du CRS 84 en renfort. Cette entreprise fait partie des nouveaux CRS qui viennent d’être créés dans la région pour lutter contre les violences urbaines et le trafic de drogue, en soutien aux personnels locaux.