Le procès pour meurtre de Philippe Hébert, prévu en février 2025, pourrait finalement ne jamais avoir lieu.
Les avocats assignés au dossier de l’accusé, qui est originaire de Saint-Simon, dans la Péninsule acadienne, ont convenu jeudi à la Cour du Banc du Roi de Bathurst de tenir une conférence de règlement.
L’exercice judiciaire vise concrètement à permettre des échanges devant un juge et l’accusé entre le procureur et l’avocat de la défense, discussions qui peuvent aboutir à un règlement d’une affaire devant le tribunal.
Me Gilles Lemieux, qui représente les accusés, a également indiqué au juge Marco Cloutier lors de la conférence préparatoire au procès tenue jeudi que les discussions entre les deux parties ont été productives jusqu’à maintenant.
Différents scénarios peuvent surgir d’une conférence de résolution.
L’accusé peut ainsi décider de modifier son plaidoyer préalablement enregistré au tribunal et plaider coupable aux accusations portées contre lui.
Un autre scénario fort envisageable verrait Philippe Hébert plaider coupable à des accusations réduites, ce qui lui valoirait une peine moindre que s’il était reconnu coupable par le jury à l’issue d’un procès.
Le dernier scénario plausible serait que les discussions entre l’avocat de la défense et le procureur de la Couronne n’aboutissent absolument à rien, ce qui aboutirait à la tenue d’un procès.
Dans ce dernier dossier, le procès pour meurtre de Philippe Hébert devrait débuter le 10 février 2025 à la Cour du Banc du Roi de Bathurst, devant juge et jury.
Il a été déterminé que le procès se déroulerait en français, mais que certains témoins s’exprimant en anglais seraient entendus dans la langue de Shakespeare.
L’accusé, qui vient de fêter ses 31 ans, fait face à des accusations de meurtre et d’indignité envers un cadavre humain.
Selon ce qui a été entendu au tribunal, le procès pourrait se dérouler sur une période pouvant aller jusqu’à 15 jours.
Les actes reprochés à Philippe Hébert seraient survenus le 29 décembre 2022 dans la Péninsule acadienne.
La GRC avait alors révélé que des policiers s’étaient rendus dans une résidence de Saint-Simon en pleine nuit pour vérifier le bien-être d’une personne avant de retrouver le corps d’un homme de 60 ans à l’intérieur. extérieur d’une résidence.
Les détails relatifs à l’incident qui a secoué la Péninsule acadienne et le monde médiatique font l’objet d’une ordonnance de non-publication prononcée par la Cour.
La victime a été identifiée comme étant Réjean Hébert, un journaliste bien connu à l’emploi de la station de radio CKRO-FM.
La police a arrêté le fils de la victime quelques heures après le drame. Il est toujours incarcéré dans l’attente de la suite des procédures.