On ne connaît pas encore le prix de la Kawasaki Z900, modèle 2025. S’il reste raisonnable, comme c’est le cas actuellement (un peu plus de 10 000 francs), cette nouvelle évolution de l’hyper nue japonaise devrait cartonner, une nouvelle fois.
Comme auparavant, il existe la Kawasaki Z900 standard, qui est également disponible dans une version moins puissante pouvant être limitée à 35 kW pour le permis A limité (catégorie A2, nom de code Z900 70 kW), et la Z900 SE, avec suspensions et des freins plus sportifs (lire notre essai du modèle 2023).
Sur ces trois variantes, la partie avant de la moto est remodelée. Cela semble un peu moins anguleux, mais c’est subjectif.
Ce qui est parfaitement objectif, c’est l’ajout d’une centrale inertielle aux appareils électroniques. Autrement dit, dans le jargon, une IMU (en anglais, abréviation de Inertial Measurement Unit).
Cette IMU communique avec l’antipatinage et avec la commande de freinage (ABS), et les rend particulièrement sensibles à l’angle. Pour l’ABS en particulier, c’est un gros plus en termes de sécurité. Vous aurez bien moins de risques de faire redresser brusquement la moto en plein virage lorsque vous freinerez d’urgence !
L’autre plus intéressant est le quickshifter. Il est bidirectionnel : vous pouvez monter les rapports de vitesse sans toucher au levier d’embrayage, et vous pouvez également les descendre. De nombreux concurrents de la Z900 proposent cette fonction, et elle est la bienvenue sur la moto Akashi (siège de Kawasaki, Japon).
Le moteur 4 cylindres en ligne de 998 cm3 refroidi par liquide délivre la même puissance de pointe (125 chevaux) que le modèle précédent. Mais Kawasaki affirme avoir augmenté la puissance à mi-régime, contrôlée par de nouveaux papillons d’injection.
Une « optimisation » des profils d’arbres à cames et des changements dans la gestion électronique du moteur font que cette nouvelle Z900 est également plus économe en carburant (-16 %) et pollue moins. Sans diminuer les performances, apparemment, puisque le couple à mi-régime est également plus fort.
Côté confort, le siège pilote a été repensé. Il est plus plat et donne ainsi au conducteur plus de latitude pour changer de position pendant la conduite. Il se trouve toujours à 830 mm du sol. Et vous pouvez toujours commander la moto en usine avec une selle basse, à 810 mm du sol. Ou faites-le installer par la suite. On évoque également le guidon, rendu plus rigide, pour un meilleur contrôle.
Le châssis fait un petit saut qualitatif en termes de freinage. Les étriers de frein avant sont montés radiaux. Ils actionnent 4 pistons sur chacun des deux disques. Côté pneus, nous passons au nouveau Dunlop Sportmax.
L’engin propose toujours trois modes de conduite qui font varier la réponse à la commande d’accélérateur, de plus ou moins douce à plus ou moins directe. Et pour la première fois on a droit à un régulateur de vitesse réglable.
Le tableau de bord TFT couleur demeure. Il peut être communiqué avec un smartphone via l’application Rideology de Kawasaki. Vous pouvez également ajouter une prise de chargement USB, qui est un accessoire optionnel.
Sur le Z900 SE, cette prise est livrée en standard. Les suspensions sont plus premium et entièrement réglables (amortisseur Öhlins avec réglage de la précharge sans outil à l’arrière), et les freins avant sont dotés d’étriers monoblocs Brembo, qui sont un cran au-dessus de l’équipement de la Standard Z900. Mais là, rien de nouveau.
Cette Kawasaki Z900 standard (et 70 kW) sera disponible en « Metallic Matte Graphene Steel Grey », combiné avec « Metallic Flat Spark Black » et « C » (gris, noir et vert). Ou en « Metallic Spark Black » / « Metallic Carbon Grey » / « Ebony » (noir, gris et encore plus noir). Ou dans une combinaison de « Metallic Carbon Grey », « Metallic Graphite Grey » et « Candy Persimmon Red ».
Pour le Z900 SE, ce seront « Metallic Graphite Grey », « Ebony » et « Candy Flat Blazed Green ». Avec tubes de fourche inversés dorés.
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Source : comm. Kawasaki