L’armée de l’air israélienne a attaqué l’Iran dans la nuit de vendredi à samedi, en représailles à l’attaque massive de missiles du 1er octobre. Cette réponse, menée par des dizaines d’avions F-35I « Adir », s’est déroulée en trois vagues d’attaques. La première visait les défenses aériennes iraniennes, tandis que les deuxième et troisième vagues d’attaques visaient les sites iraniens de production de drones et de missiles, touchant plus de 20 cibles, selon plusieurs médias.
Ce mercredi 30 octobre, l’Iran affirme que sa production de missiles « n’est pas pas interrompu » après les attaques israéliennes. “ Nous n’avons rencontré aucune panne » de la production, a assuré devant la presse le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh. La chaîne américaine Fox News affirme que les avions israéliens ont détruit trois systèmes de défense antimissile S-300. Les batteries de fabrication russe étaient les dernières de l’Iran, après qu’Israël ait détruit un premier système en avril en réponse à la première attaque de missile de l’Iran. Il est peu probable que la Russie puisse les remplacer rapidement en raison de la guerre en Ukraine.
Capacités de projection neutralisées
« La plupart des défenses aériennes iraniennes ont été détruites » a déclaré un haut responsable israélien à Fox News. Nos confrères citent également Amos Hochstein, conseiller du président Biden pour le Moyen-Orient, affirmant que « L’Iran est presque nu » et ne dispose plus de défense anti-missile. La réponse israélienne a donc neutralisé la défense antiaérienne iranienne, facilitant la conduite d’éventuelles opérations futures, mais aussi les radars qui ont permis à Téhéran de mener des attaques de missiles contre Israël.
« Si l’Iran commet l’erreur de lancer un nouveau barrage de missiles contre Israël, nous saurons une fois de plus comment atteindre l’Iran, avec des capacités que nous n’avons pas non plus utilisées cette fois-ci, et frapper fort, très fort tant sur ses capacités que sur les domaines que nous j’ai réservé pour le moment» a déclaré mardi le lieutenant-général Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne. Nous l’avons fait pour une raison très simple : nous devrons peut-être recommencer. Cet événement n’est pas terminé ; nous sommes toujours au milieu. » L’Iran, de son côté, semble désormais très vulnérable.
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