l’humoriste sera jugé pour blessures involontaires, les victimes “déplorent ce choix”

l’humoriste sera jugé pour blessures involontaires, les victimes “déplorent ce choix”
l’humoriste sera jugé pour blessures involontaires, les victimes “déplorent ce choix”

Le juge d’instruction a débouté l’artiste pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure et inférieure à trois mois, a écrit le procureur dans un communiqué, sans réitérer les demandes du parquet en faveur d’un procès pour homicide et blessures involontaires.

Une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison

Dans le détail, l’humoriste est licencié pour « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de trois mois par un conducteur ayant délibérément violé une obligation particulière de prudence ou de sécurité et ayant fait usage de stupéfiants » et pour « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail ». travail de moins de trois mois par conducteur ayant délibérément violé une obligation particulière de prudence ou de sécurité et ayant fait usage de stupéfiants.

L’homicide involontaire, concernant le fœtus de la jeune femme, dont le décès a été déclaré suite à l’accident, n’a donc pas été retenu par la justice. Pierre Palmade risque quatorze ans de prison et 200 000 euros d’amende.

Trois personnes grièvement blessées

Le 10 février 2023, sur une route du sud de la Seine-et-Marne, Pierre Palmade prend le volant après trois jours de « fête » sans sommeil et de consommation effrénée de drogue. Sur une route locale, il a percuté une Renault Mégane dans laquelle se trouvaient trois membres d’une même famille : un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sœur de 27 ans, qui ont été grièvement blessés.

La collision a également entraîné la perte in utero d’un fœtus de sexe féminin âgé de six mois. Pesant 1,09 kg, le bébé était « incontestablement viable » avant l’accident, selon une expertise médicale commandée par la justice. Si la qualification d’« homicide involontaire » avait été retenue, la procédure aurait fait l’objet d’un épineux débat juridique.

Selon une jurisprudence constante de la Cour de cassation, qui a statué sur des cas similaires d’accidents de la route, un enfant qui n’est pas né n’existe pas en tant que personne. Un fœtus n’a donc aucune existence juridique et sa mort ne peut donc constituer un homicide involontaire pour l’automobiliste impliqué. Contactée par l’AFP, son avocate Me Céline Lasek n’a pas souhaité faire de déclaration.

Les victimes « déplorent » ce choix

 
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