“Nous sommes sur la bonne voie”

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“Nous sommes sur la bonne voie”

Par

Margot Fournie

Publié le

29 octobre 2024 à 17h58

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Paul Iacono est à la tête de Ingres violonrestaurant situé au 1 rue du Chevalier Robert, à Strasbourg.

Lors des trophées Gault & Millau Grand Est 2024, qui se sont déroulés lundi 28 octobre, il a été récompensé par un prix. Voici celui qu’il a reçu.


“Nous sommes sur la bonne voie”

Paul Iacono a reçu le prix Jeunes talents lors des trophées Gault & Millau Grand Est 2024.

Une distinction que le chef accueille avec « satisfaction ». Quand nous avons commencé à cuisiner, nous avons suivi notre vision, à ma femme Delphine et moi. Nous sentons que nous sommes sur la bonne voie.

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Pas prêt de se reposer sur ses lauriers, le trentenaire ajoute : « Nous réfléchissons déjà à l’avenirce que nous allons développer.

Le restaurant et le restaurant

AutodidactePaul Iacono s’est formé au fil des expériences. D’abord dans les restaurants traditionnels, dans les lieux où étaient proposées des tartes flambées.

Puis, à un moment donné, on lui a proposé d’aller « dans une maison pour apprendre le métier. C’était en 2014, chez Julien à Fouday. Je me suis dit que j’étais pauvre.

Piqué par sa passion, le jeune chef va de restaurant en restaurant, toujours dans le Bas-Rhin pour continuer « à [se] prendre ses responsabilités. Ça a duré un peu moins de 10 ans. Puis, l’année dernière, nous avons eu l’occasion de reprendre le Violon d’Ingres. J’y étais deuxième et je me suis toujours bien entendu avec l’ancien patron.

Produits simples de très bonne qualité

Derrière les fourneaux, Paul Iacono l’avoue « courir après la nature. J’utilise des produits de saison, ultra locaux, avec des sonorités qui ne s’éloignent pas bien du terroir. »

Cela donne une cuisine généreuse avec des plats traditionnels, mais revisité pour ne pas trahir l’esprit des recettes.

Le jeune talent confie qu’il « vient d’unune seule famille. Nous n’avions pas de produits de luxe, comme des homards ou du caviar, sur la table. Aujourd’hui, je ne cuisine rien d’autre que ce avec quoi j’ai grandi. La gastronomie, ce sont des produits simples, mais de très bonne qualité.

Cela donne notamment leL’oreiller de Mademoiselle Debeauvais. Un pâté dodu, inventé pour son mariage.

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