Fermée depuis 2020 en raison de fissures inquiétantes, la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Montauban (Tarn-et-Garonne) pourrait rouvrir partiellement ses portes en 2027. Cette annonce, faite par la préfecture du Tarn-et-Garonne, suscite l’espoir. mais reste soumis aux aléas d’un projet complexe.
Entreprise
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
La cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Montauban, fermée depuis novembre 2020 en raison de fissures inquiétantes, pourrait enfin connaître une réouverture partielle d’ici 2027. L’annonce vient d’être faite, mardi 29 octobre, par la préfecture de Tarn-et-Garonne. suite à un comité de pilotage concernant les travaux de l’édifice religieux, en présence du maire de Montauban et de l’évêque.
“La cathédrale doit faire l’objet d’importants travaux de stabilisation et de soutènement, qui nécessitent le
fermé au public. Les travaux de restauration pourront alors être réalisés en chantier et la cathédrale rendue au culte par la même occasion.» notent les services de l’État.
La réouverture de la cathédrale n’a pu intervenir qu’à l’issue de la première phase de ces travaux, consacré au renforcement des structures, soit entre « mi-2026 et mi-2027 ».
Toutefois, des incertitudes demeurent : « cependant, la haute technicité des solutions de confort présente un risque sur le planning» précise soigneusement la préfecture.
Selon la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Occitanie,La deuxième tranche, dédiée à la restauration, s’étendra, au mieux, de mi-2027 à mi-2028.
En octobre 2020, les services de la Direction régionale des affaires culturelles ont constaté l’apparition de plusieurs fissures au niveau de la première travée de la nef et des chapelles latérales de l’édifice. Des témoins en plâtre ont été installés en urgence mais ont cédé dès les premiers jours.
Depuis l’apparition de ces fissures, tous les regards sont tournés vers la construction d’un parking souterrain à proximité immédiate de la cathédrale, impliquant une excavation d’une vingtaine de mètres de profondeur. Cette situation a donné lieu à un litige entre le concessionnaire du nouveau parking et l’Etat.
L’entreprise privée affirme que toutes les mesures de précaution nécessaires ont été prises lors des travaux et attribue la responsabilité des désordres à l’instabilité du terrain sur lequel la cathédrale a été initialement construite.