Chaque jour, en Occitanie, 40 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral, vingt resteront gravement handicapées à vie et cinq mourront. En France, environ 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année.
A l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC ce mardi 29 octobre, l’Agence régionale de santé (ARS) et ses partenaires se mobilisent pour informer et sensibiliser. Parce que chaque minute est précieuse : il faut donc agir vite.
Les accidents vasculaires cérébraux touchent de plus en plus de jeunes. Les enfants sont également concernés.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?
Un accident vasculaire cérébral, communément appelé « crise cérébrale », est une perte soudaine d’une ou plusieurs fonctions cérébrales. Il existe deux types d’accidents vasculaires cérébraux : l’accident vasculaire cérébral ischémique et l’accident vasculaire cérébral hémorragique.
C’est:
- Première cause de handicap acquis chez l’adulte, avec de graves séquelles chez les patients
- Deuxième cause de démence
- Troisième cause de décès en France (40 000 décès), mais première cause de décès chez les femmes
À chaque minute qui passe, le patient victime d’un AVC perd en moyenne 1,9 million de cellules cérébrales.
Des traitements existent
L’AVC n’est pas une fatalité, des traitements existent mais ils doivent être mis en œuvre dans des délais très courts.
et au sein des unités de soins spécialisées. Ils permettent de réduire la mortalité de 30 %, ainsi que
le risque de séquelles et leur gravité.
Quels sont les symptômes ?
Lorsqu’un accident vasculaire cérébral survient, un ou plusieurs symptômes apparaissent soudainement :
- Une déformation de la bouche
- Faiblesse soudaine ou engourdissement d’un côté du visage : incapacité à sourire, lèvre tombante d’un côté
- Perte de force ou engourdissement du bras ou de la jambe
- Difficulté à parler ou à comprendre
Agir le plus rapidement possible
Les chances de survie et de récupération fonctionnelle après un accident vasculaire cérébral dépendent de la rapidité d’intervention.
« Un accident vasculaire cérébral doit être traité moins de trois heures après l’apparition des premiers symptômes. Ce traitement rapide permet d’espérer une récupération du fonctionnement de la zone touchée et une réduction du handicap”, indique Ameli sur son site internet.
Actions à entreprendre
Il est important de veiller au confort de la personne :
- Aidez-la à s’asseoir ou à s’allonger. Si la personne a des troubles de conscience, placez-la dans une position de sécurité latérale
- Notez l’heure d’apparition des premiers signes d’accident vasculaire cérébral. Ce détail est important pour les futurs traitements
- Si possible, regroupez les prescriptions et les dernières analyses sanguines réalisées.
- Ne pas forcer la personne à boire ou à manger
- Ne lui donnez aucun médicament oral ou injectable même s’il s’agit d’un traitement habituel
- Dites-lui que des secours sont en route pour la calmer et la rassurer
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