Qui est Milan Mauger, le co-scénariste d’Un p’tit truc en plus, le film phénomène du printemps

Qui est Milan Mauger, le co-scénariste d’Un p’tit truc en plus, le film phénomène du printemps
Qui est Milan Mauger, le co-scénariste d’Un p’tit truc en plus, le film phénomène du printemps

Écrire des scénarios de films et en vivre n’est pas chose courante. Milan Mauger a réalisé son rêve. A 20 ans, le Caennais écrit lui-même ses premiers scénarios ; aujourd’hui, il participe à l’aventure d’un film à succès en tant que co-auteur d’Un p’tit truc en plus. Le long métrage d’Artus a explosé le nombre d’entrées en salles depuis sa sortie le 1er mai et a reçu une standing ovation au Festival de Cannes 2024.

La comédie Une petite chose en plus d’Artus n’est pas en compétition au Festival de Cannes 2024, mais l’équipe est venue fêter ses plus de trois millions d’entrées, trois semaines après sa sortie. Elle a reçu une standing ovation sur le tapis rouge.

Le succès d’Un p’tit truc en plus pourrait constituer un tournant dans la carrière du scénariste caennais Milan Mauger. A 38 ans, Milan Mauger revient sur ses 20 dernières années et constate que «ce qui a changé, c’est que j’ai compris qu’être scénariste, c’était écrire pour les autres. Réaliser ses propres projets peut attendre« .

Plus patient donc, et moins solo. “Avant j’écrivais seul, mais c’est beaucoup plus facile d’écrire à deux ou trois personnes, on est bien mieux et ça m’a obligé à sortir de moi-même.« Le film Un p’tit truc en plus a été écrit avec son partenaire Clément Marchand.

Milan Mauger passe son enfance et son adolescence à Caen, puis les cours Florent fait ses pas à Paris en 2005. Il écrivait déjà des scénarios en autodidacte. “Quand on est acteur, on dépend des envies des autres, j’ai donc préféré découper des scénarios dans lesquels j’avais le rôle principal. Les premiers que j’ai écrits étaient vraiment longs ! »

En 2018, il suit une formation au Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle afin d’aborder l’écriture de séries. C’est là qu’il croise la route de Clément Marchand (le futur co-scénariste d’Un pt’tit truc en plus, ndlr).

Mon agent m’a fait rencontrer un producteur qui souhaitait proposer un projet de série pour Artus. Nous l’avons fait avec Clément Marchand. Cela a bien fonctionné avec Artus, qui voulait aussi faire un film sur le handicap et il nous a demandé de l’écrire.

Cela semble simple, dit comme ça. Mais être scénariste et en vivre a pris du temps. “J’ai littéralement lutté pendant 15 ans et je vis bien depuis environ deux ans. C’est insoutenable. Il faut vraiment avoir de la foi et une patience folle. Je connais beaucoup de gens qui ont abandonné

Qu’est-ce qui fait la différence ? “Il s’agit de rencontres. Et parfois, il faut comprendre que l’on s’est trompé. Dans mon cas, j’ai persisté à écrire seul pendant 10 ou 15 ans.

Si je n’avais qu’un conseil à donner, ce serait celui-ci : écrivez à plusieurs personnes ! C’est ce qui m’a sauvé.

Milan Mauger, scénariste

Le quotidien du jeune scénariste est viable lorsque les chaînes ou plateformes de télévision s’engagent à diffuser la série. Pour devenir célèbre, »ce qui change c’est l’écriture d’une série en développement avec une chaîne et si elle est effectivement filmée, ça change tout« .

Quant à savoir ce qu’est un bon scénariste, Milan est clair. « SOn dit souvent qu’il faut montrer et ne pas raconter, il faut aussi un bon dialoguiste, comme Woody Allen ou les frères Tolédano. D’ailleurs, Happy Days nous a inspiré pour écrire Un pt’tit truc en plus. Et la comédie situationnelle est également essentielle.»

Faire un choix parmi la liste des 150 films qui l’ont touché n’est pas facile pour Milan. Alors il parle de tous les films du Splendid, des films de Spielberg, des films des frères Darden, de Woody Allen… »Si je devais vraiment choisir un film, ce serait Titanic. C’est à la fois une histoire d’amour, un drame historique, un blockbuster, un film d’art et d’essai et grand public…»

Le succès du film d’Artus »ne peut pas nous servir» dit Milan Mauger avec le sourire. Peut-être qu’il l’aidera à réaliser son désir de se lancer dans la réalisation.

Les contes grand public, un peu grandioses dans l’univers de Spielberg, un peu comme une comédie ultra contemporaine et réaliste, ils n’existent pas. Mais pour un premier long métrage, si le film coûte cher, cela peut être compliqué… Je suis déjà très content d’être sur une série de 6 épisodes de 52 minutes en prime time !« Patient, c’est ainsi qu’il a appris à l’être.

 
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