Avec Taho’e Tatou, le nouveau parti de Gaston Flosse, quel avenir pour Amuitahira’a ? • Télévision TNTV Tahiti Nui

Avec Taho’e Tatou, le nouveau parti de Gaston Flosse, quel avenir pour Amuitahira’a ? • Télévision TNTV Tahiti Nui
Avec Taho’e Tatou, le nouveau parti de Gaston Flosse, quel avenir pour Amuitahira’a ? • Télévision TNTV Tahiti Nui

Gaston Flosse et Pascale Haïti Flosse ont officiellement lancé vendredi leur nouvelle célébration : Taho’e Tatou. Un festival au nom ambigu puisqu’il signifie « Unissons-nous ensemble », bien qu’il soit né d’un divorce entre le couple Flosse et les Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi.

Sa couleur est rose fuchsia et la tortue la symbolise. Sa devise : amour, solidarité et souveraineté. L’assemblée constituante du parti est en cours, réunissant une cinquantaine de personnes. Pascale Haïti Flosse est la seule candidate présidentielle de cette nouvelle formation. « Nous allons installer notre bureau parce que nous avons besoin d’une base officielle, mais le plus important pour nous est d’aller sur le terrain dans nos fédérations géographiques et de consolider, bien sûr, nos fédérations. Nous dénonçons la gestion du vice-président Bruno Sandras” déclare.

Si le divorce est véritablement complet entre Flosse et son ancien parti, Bruno Sandras, le nouveau président d’Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi, compte pour sa part poursuivre son chemin politique. Malgré l’hémorragie militante et le siège complètement vide, l’ancien maire de Papara croit en la renaissance de ce qui fut autrefois le premier parti autonomiste du Fenua.

Pourtant, lorsque la nouvelle direction d’Amuitahira a regagné le siège du parti Orange, elle a trouvé des locaux presque vides. Selon elle, il manque les archives, certains meubles, le portrait de Pouvana’a à Oopa et même les portes… « Nous avons récupéré les locaux dans un état déplorables’est indigné Bruno Sandras, président d’Amuitahira’a, Je veux dire, une porcherie. Cela ne convient pas à un ancien entraîneur de ce niveau de tout laisser ainsi. S’ils voulaient me faire du mal, je leur dirais que ce sont tous les membres d’Amuitahira’a, qui ont travaillé pour eux, qui les ont servis, qui font du mal. Je redresse un parti dans une situation financière catastrophique, avec environ dix millions de factures impayées. Il faut le dire et je le dis pour la première fois”.

Sans son fondateur et alors que les militants font mine d’être moroses, Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi pourra-t-il retrouver une place de choix dans le paysage politique ? Ses nouveaux dirigeants veulent le croire : « Pour nous, la création de ce nouveau parti politique est un épiphénomène. Cela ne m’inquiète pas. Ma préoccupation, c’est cette fête, ce lieu, et le développement de cette fête dans les mois et les années à venir, dans les archipels. Et nous devons commencer immédiatement à préparer les élections municipales. ». Cependant, Bruno Sandras souhaite adresser un message à Pascale Haïti Flosse, présidente de Taho’e Tatou : « Annoncer la création d’un parti politique en disant du mal de Bruno Sandras n’élargit pas le parti et n’élargit pas le dialogue dans le monde politique. Ils utiliseront la couleur rose qui est la couleur de l’Amui Tatou, et donc je me mets à la place d’Edouard Fritch, Nicole Sanquer, Teva Rohfritsch… qui doivent se sentir un peu trompés dans cette histoire, vu que maintenant la plateforme est utilisé à des fins personnelles pour la création d’un parti politique”.

L’Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi organisera la semaine prochaine un comité exécutif et organisera des collectes de fonds pour tenter de renflouer les caisses du parti.

 
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